Actions

Appel aux associations et aux avocats motivés.

Un jeune homme de 25 ans, chargé de famille suite au décès de ses deux parents et de la présence d’un petit frère de 11 ans, a été tué le 2 décembre dernier à CAJARC dans le LOT par un chasseur en battue, à quelques mètres de sa maison.
Outre la vive émotion créée dans l’opinion par ce meurtre qui n’est pas isolé, une question juridique se pose.
L’état, les ministres, les préfets, le législateur servent docilement les fantasmes féodaux du monde de la chasse.
La réglementation n’est conçue que dans l’intérêt et sur injonction des dirigeants de la chasse.
Ainsi, selon une instruction ministérielle, les préfets sont invités à prohiber le tir par arme à feu en direction des habitations et à portée de fusil.
Cela revient à interdire de tirer sur les maisons, ce qui est absurde.
Les chasseurs peuvent tirer avec des armes puissantes aux abords des habitations et des routes pour peu qu'ils ne tirent pas « en direction des habitations et des routes et à portée de fusil ».
Cette réglementation n’est pas garante de la sécurité publique.
Dès lors, l’état engage sa responsabilité en n’édictant pas des normes plus protectrices.
Lorsque l’état défaille, le juge administratif peut le condamner.
Ceux qui se couchent devant les chasseurs portent la responsabilité morale de la mort du jeune Morgan.
J’invite tous les mouvements à unir leurs efforts et leurs moyens pour, avec des avocats motivés, engager la responsabilité de l’état en cette affaire.
Il faut en finir avec la dictature cynégétique en ce pays.

Gérard CHAROLLOIS

--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---