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A la veille de la COP 21 : 2 conférences sur le thème de la démographie

 

 


 La  conférences organisée par l'association "Démographie Responsable"sur le thème de la démographie a bien eu lieu le Jeudi 19 Novembre. L'intégralité de cette conférence sera mise en ligne au début du mois de Décembre.

Gérard Charollois  n' a pas été en mesure d'y intervenir comme prévu mais une seconde conférence est prévue sur le même thème dans quelques semaines et il fera son possible pour y être présent...


 En 150 ans, la population humaine a été multipliée par sept.

Dans le même temps, la science et les techniques ont vaincu la mortalité infantile et ont permis à chaque humain de consommer sans cesse davantage d’énergie et d’espace, non seulement pour se nourrir, mais plus encore pour se distraire.

Après une prise de conscience éphémère du défi démographique, à la fin de la décennie 1960, les formateurs d’opinion passent sous silence les conséquences désastreuses d’une explosion démographique, sur l’altération du climat, la disparition de la biodiversité, l’occupation de l’espace planétaire, les pollutions multiples, l’épuisement des ressources.

Le dogme mensonger radote :

« Il faut des enfants, toujours plus nombreux, pour assumer la charge des anciens, toujours plus nombreux et dynamiser l’économie dans une perspective de croissance infinie ».

 Les « faiseurs d’opinions » se réjouissent des taux de naissance élevés et s’apitoient sur les pays connaissant une baisse de natalité.

Or, objectivement, inéluctablement, un choix devra s’opérer entre la prospérité, l’aisance, l’hédonisme et la multitude en expansion constante et illimitée.

Exemple concret : les sept milliards d’humains ne peuvent pas prendre l’avion sous peine de compromettre la viabilité de la planète par dégradation de la composition gazeuse de l’atmosphère.

Limiter les naissances est un impératif premier.

Il ne s’agit pas  de prendre le parti de la nature contre celui de l’homme, mais de cesser de prendre le parti de l’homme contre celui de la nature.

Il faut concilier, dans une démarche biocentriste, l’espèce humaine avec l’ensemble de la biodiversité.

Il convient de se soucier d’électrifier un continent, tout autant que de la sauvegarde de sa faune et de sa flore.

Ceux qui nient le défi démographique et qui monopolisent, pour l’heure, la parole publique, ignorent qu’ils préparent, non seulement la sixième grande extinction d’espèces sur terre, mais des catastrophes humaines inéluctables sur une planète surpeuplée, surexploitée, couverte de mégapoles infernales.

Tout humain a droit à une vie digne, agréable, libre, épanouissante et, si possible, prolongée.

Mais cette option passe par une réduction du nombre des naissances pour que chaque individu, chaque espèce conservent sa place légitime sur une planète finie.

Le péril ne naît pas de la maîtrise sur le monde, mais de la perte de maîtrise de cette maîtrise.

Ainsi, l’anthropocène sera une fin pour l’aventure de la vie, si l’homme anéantit la nature,  ou le commencement d’une ère heureuse si nous réussissons à vaincre la cupidité et la cruauté.

 

Gérard CHAROLLOIS

 

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