À PÉRIGUEUX, COMME DANS NEUF AUTRES VILLES, NOUS MANIFESTERONS CONTRE LA CHASSE LE SAMEDI 17 octobre.
Rendez-vous place BUGEAUD à partir de 13 heures 30.
Dénonçons la chasse avant qu’elle disparaisse.
Le nombre des chasseurs diminue inexorablement, malgré les tentatives de recrutements de la jeunesse, menées à grands frais par les structures corporatistes de la chasse,
Ils étaient deux millions cinq cent mille en 1976.
Ils ne sont pas un million cent mille, comme le clame leur propagande, car ce nombre est celui des permis validés et un chasseur peut détenir un permis départemental et un permis national.
Ils sont environ huit cent cinquante mille, ce qui est certes beaucoup trop, mais traduit une évolution en profondeur des mentalités à l’égard de l’animal et de la nature, ainsi que du rapport aux armes à feu, à la violence, à la banalisation de l’acte de tuer.
L’abolition de la chasse est bien davantage que l’abandon d’un loisir de mort : c’est un marqueur culturel de civilisation.
Abolir la chasse signifie que l’animal est enfin considéré comme ce qu’il est, un être sensible, que la nature doit être protégée, que la dignité humaine tient à la capacité de pitié et d’empathie.
S’affirmer contre la chasse, en un temps où trop de politiciens médiocres et d’esprits pusillanimes n’osent pas affronter un lobby féodal, c’est affirmer que la liberté de pensée et d’expression, la condamnation de l’inacceptable font le Résistant.
Dans trente ans, tous ces esprits veules, timorés, conformistes, se proclameront indignés par la chasse qui aura disparu.
L’Histoire balbutie ainsi et nombre de prudents aiment se draper de vertus, en commémorant les résistances et les révolutions du passé qu’ils n’auraient pas osé faire.
Gérard CHAROLLOIS