Un insupportable projet (un de plus !) est en gestation à Niederhausbergen, près de Strasbourg.
Il consiste en l'agrandissement d'un élevage de primates destiné à "l'expérimentation scientifique", euphémisme bien commode pour masquer une réalité : la torture animale. Cet élevage doit accueillir 1600 singes de différentes espèces, sous le prétexte de recherche biomédicale, alors qu'il s'agit de recherche pharmacologique commerciale. L'expérimentation animale, un des pires enfers infligés aux animaux par l'homme, ne peut plus être tolérée à notre époque où l'on a établi scientifiquement que les mammifères et notamment nos proches cousins les singes, partagent les mêmes émotions que nous. Mais les mêmes prétextes continuent de prévaloir : progrès de la médecine et chantage à l'emploi...
Mais notre pays reste le refuge de ces industries de la souffrance animale.
Cet élevage serait interdit dans un pays anglophone ou nordique et nombre d'entre eux envisagent de conférer aux grands signes anthropoïdes une protection juridique équivalente à celle de l'humain.
Nous en sommes loin en France où ce projet est sur le point d'être réalisé, avec la bénédiction des ministères concernés alors que nos concitoyens réprouvent l'existence de tels camps de concentration surtout quand ils sont destinés à des animaux si conscients et si proches de nous.
La Convention Vie et Nature, résolument hostile à ces pratiques d'un autre temps, essentiellement entretenues par des intérêts mercantiles au mépris de la souffrance animale s'associe à Pro Anima, ONG dédiée à la promotion des alternatives aux expérimentations animales.
Cette dernière a publié un communiqué dont vous trouverez le contenu ci-après, et émis une pétition que nous vous invitons à soutenir.
La Convention Vie et Nature vous remercie de votre engagement contre cette barbarie qui rencontre de plus en plus d'opposants en Europe !
La Convention Vie et Nature, résolument hostile à ces pratiques d'un autre temps, essentiellement entretenues par des intérêts mercantiles au mépris de la souffrance animale s'associe à Pro Anima, ONG dédiée à la promotion des alternatives aux expérimentations animales.
Cette dernière a publié un communiqué dont vous trouverez le contenu ci-après, et émis une pétition que nous vous invitons à soutenir.
La Convention Vie et Nature vous remercie de votre engagement contre cette barbarie qui rencontre de plus en plus d'opposants en Europe !
Gérard Martin - Administrateur de La Convention Vie et Nature.
Le Communiqué de Pro Anima
Le Comité scientifique Pro Anima(*), en partenariat avec le COPRA, s’adresse à Monsieur le Préfet du Bas-Rhin pour s’opposer à l’ouverture/extension de l’élevage de 1600 primates du SILABE (Simian Laboratory Europe) destinés à l’expérimentation animale.
Cet élevage est situé au Fort Foch à Niederhausbergen, près de Strasbourg et Pro Anima demande la fermeture du centre déjà existant, pour des raisons scientifiques, écologiques et éthiques.
Les objectifs scientifiques ne sont pas fiables, car aucune espèce ne pouvant être prise comme modèle biologique d’une autre, le recours au modèle animal (contesté par un nombre croissant de chercheurs) est non seulement contre productif, mais les effets secondaires des médicaments issus de l’expérimentation animale peuvent mettre en danger la vie des citoyens et ont ainsi provoqués en France, en 2013 140 00 hospitalisations et 13 000 décès avérés (selon les informations de l’Assurance Maladie).
C’est aussi un problème éthique inacceptable, car rien ne justifie d’infliger des souffrances à ces animaux.
Alors que certaines familles qui seront nouvellement introduites sont des espèces classées en annexe I (CITES) et A (CE), c’est à dire menacés d’extinction, cet agrandissement est également contraire à la Directive 2010/63/UE demandant la réduction, le remplacement, le raffinement des expérimentations animales.
En outre des désordres écologiques sont à craindre, en particulier, des risques de pollution des nappes phréatiques, ainsi que la diffusion possible de nouveaux virus.
De plus en 1997, le ministère de la santé avait rejeté un projet d’ouverture d’une structure identique à Holtzeim (Bas Rhin) des mêmes requérants, au motif que le primate, n’est pas un modèle biomédical fiable pour l’homme.
Toutes ces préoccupations ont d’ailleurs fait l’objet d’une Initiative Citoyenne Européenne :« Stop Vivisection « qui a recueillie plus 1,2 millions de signatures .
Les députées Laurence Abeille du Val de Marne et Arlette Grosskost du Haut-Rhin ont interpellé le gouvernement par une question écrite sur l’opportunité d’une telle extension.
D’autres questions écrites posées à l’initiative de plusieurs autres députés et eurodéputés devraient obliger les pouvoirs publics à réagir.
Beaucoup de méthodes de recherche sans animaux, issues des progrès de la science sont à notre disposition et c’est dans leur développement qu’il faut mettre tous les moyens mobilisables et investir l’argent des contribuables !
Notre pétition on-line demande une appréciation rétrospective de l’autorisation de cette ouverture/extension
Cet élevage est situé au Fort Foch à Niederhausbergen, près de Strasbourg et Pro Anima demande la fermeture du centre déjà existant, pour des raisons scientifiques, écologiques et éthiques.
Les objectifs scientifiques ne sont pas fiables, car aucune espèce ne pouvant être prise comme modèle biologique d’une autre, le recours au modèle animal (contesté par un nombre croissant de chercheurs) est non seulement contre productif, mais les effets secondaires des médicaments issus de l’expérimentation animale peuvent mettre en danger la vie des citoyens et ont ainsi provoqués en France, en 2013 140 00 hospitalisations et 13 000 décès avérés (selon les informations de l’Assurance Maladie).
C’est aussi un problème éthique inacceptable, car rien ne justifie d’infliger des souffrances à ces animaux.
Alors que certaines familles qui seront nouvellement introduites sont des espèces classées en annexe I (CITES) et A (CE), c’est à dire menacés d’extinction, cet agrandissement est également contraire à la Directive 2010/63/UE demandant la réduction, le remplacement, le raffinement des expérimentations animales.
En outre des désordres écologiques sont à craindre, en particulier, des risques de pollution des nappes phréatiques, ainsi que la diffusion possible de nouveaux virus.
De plus en 1997, le ministère de la santé avait rejeté un projet d’ouverture d’une structure identique à Holtzeim (Bas Rhin) des mêmes requérants, au motif que le primate, n’est pas un modèle biomédical fiable pour l’homme.
Toutes ces préoccupations ont d’ailleurs fait l’objet d’une Initiative Citoyenne Européenne :« Stop Vivisection « qui a recueillie plus 1,2 millions de signatures .
Les députées Laurence Abeille du Val de Marne et Arlette Grosskost du Haut-Rhin ont interpellé le gouvernement par une question écrite sur l’opportunité d’une telle extension.
D’autres questions écrites posées à l’initiative de plusieurs autres députés et eurodéputés devraient obliger les pouvoirs publics à réagir.
Beaucoup de méthodes de recherche sans animaux, issues des progrès de la science sont à notre disposition et c’est dans leur développement qu’il faut mettre tous les moyens mobilisables et investir l’argent des contribuables !
Notre pétition on-line demande une appréciation rétrospective de l’autorisation de cette ouverture/extension
(*) - Pro-Anima est un comité scientifique pour la promotion des méthodes substitutives à l'expérimentation animale, pour une science avec conscience.