Depuis des années, encouragés par la Direction des Services Vétérinaires et La Région, les élus distribuent les revenus de leurs communes à la fourrière (établissement privé) pour éliminer les chiens abandonnés, devenus errants.
Il y a quelques années la commune de Baie Mahaut donnait 100'000 euros par année – ça continue peut-être, nous n’avons pas de chiffres récents – pour tuer 100 chiens.
Dernièrement, c’est la commune de Morne à l’eau qui décide de donner plus de 300 euros par animal à la fourrière pour tuer 45 chiens.
Si les mairies ont une obligation d’avoir une convention de fourrière, rien ne les oblige à passer de tels marchés avec l’argent des contribuables.
Il nait encore environ 500 chiots par jour en Guadeloupe et (en dehors de toute sensibilité) les fourrières en tuent de 2 à 3000 par année.
Cherchez l’erreur !
Cette volonté délibérée de gaspiller l’argent des contribuables pour quelques chiens abattus incite à se poser des questions.
Ne serait-il pas plus cohérent de prendre le problème à la source en adoptant la seule solution durable qui est la stérilisation des chiennes et la responsabilisation des propriétaires.
Y aurait-il d’autres intérêts en jeu ?
Gadeloupe Animaux