Chaque jour, en France, des animaux d'espèces dites protégées sont victimes de la chasse.
Il faut dire que la culture de mort sévit au sein de ce monde et qu'il y a bien des maniaques de la gâchette pour tout tirer sans s'embarrasser de ces nuances que leur imposent les "affreux écologistes de salons"!
Les dirigeants de la chasse peuvent bien feindre de s'indigner:
Ils devraient commencer par cesser d'exciter leurs troupes contre la nature et ceux qui la défendent autrement qu'à coups de fusils.
Le gypaète barbu est l'une des quatre grandes espèces de vautours européens. (Archives Jean-Louis Duzert )
Dimanche 24 novembre, un gypaète barbu est trouvé dans un fossé par des cheminots le long de la voie ferrée entre Bayonne et Saint-Jean-Pied-de-Port. Ils
alertent le centre de soins Hegalaldia, centre départemental de la sauvegarde de la faune sauvage, qui récupère l’oiseau très affaibli.
Selon la Ligue de protection des oiseaux, le baguage indique que l’oiseau âgé de 14 ans avait été marqué en Aragon en 2000. « Comment est-il possible de
tirer encore un tel oiseau, avec ses 2,80 m d’envergure, sa silhouette et sa coloration orangée ? » s’indigne la LPO. « Par ce geste, les Pyrénées-Atlantiques
détiennent malheureusement le triste record de gypaètes barbus tirés dans les Pyrénées. » Face à la mort de l’oiseau, la Fédération des chasseurs s’associe
à l’indignation et a décidé de porter plainte pour destruction d’espèce protégée, tout en rappelant qu’elle relaie en permanence des informations auprès
des chasseurs basques et béarnais sur cette espèce protégée.
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