La CVN vous invite à découvrir "Le Courrier de la Nature".
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Au sommaire du dernier numéro :
- L’œdicnème criard... crie gare à la perte de biodiversité dans nos plaines agricoles ! par Solène Soulas (NaturEssonne)
Mais quel est donc ce drôle d'oiseau, à la moue boudeuse, aux gros yeux jaunes et au chant nocturne ? Si, en vous promenant dans des plaines agricoles,
vous entendez un puissant "couurr-lîh"ascendant, à la tombée de la nuit, c'est que vous avez probablement affaire au "courlis de terre". Ce surnom lui
a été attribué en référence au courlis cendré (Numenius arquata), un autre limicole qui émet un cri similaire. En effet, notre œdicnème est bien un limicole,
mais préférant paradoxalement les milieux chauds et secs: que d'originalité!
- Les agroforêts : un espace complémentaire pour préserver la biodiversité des forêts tropicales ? par Hubert de Foresta (Institut de Recherche
pour le Développement)
Dans les régions intertropicales, à défaut de pouvoir lutter partout contre la déforestation et vu la nécessité de développer des activités économiques,
les agroforêts peuvent constituer un juste compromis. La biodiversité de ces associations végétales complexes où structures forestières et logiques paysannes
s'imbriquent est certes loin d'atteindre celle des forêts naturelles "anciennes" qu'elles ont remplacées sur des territoires maintenant consacrés à l'agriculture.
Toutefois, elles arrivent à maintenir une richesse écosystémique non négligeable.
- La Société d’acclimatation (1854-1939). Une origine du courant naturaliste de protection de la nature en France. 3ème partie : âge d’or, crise
et renouveau, par Rémi Luglia, agrégé et docteur en histoire
La Société nationale de protection de la nature occupe de nos jours une place importante et assez originale dans le mouvement français et international
de protection de la nature et de l’environnement. Intitulée pendant cent ans et jusqu’en 1960 « Société d’acclimatation », elle s’est donnée originellement
pour seul objectif d’introduire, d’acclimater, de domestiquer les espèces animales et végétales. Progressivement l’acclimatation a été supplantée par les
nombreux questionnements sur le devenir de la nature, du sauvage et des espèces dans nos sociétés. L’ambition des articles qui vont se succéder dans Le
Courrier de Nature est de raconter le cheminement de la Société d’acclimatation et des naturalistes qui la composent vers la protection de la nature, du
milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle.
Dans les Echos-Actualités :
- La 32ème réunion du comité permanent de la Convention de Berne
- Un refuge pour les chauves-souris et les amphibiens
- Poursuite de l'opération Harpie en Guyane
- 126 nouvelles espèces découvertes dans la région du Mékong
- Les 3èmes rencontres du réseau des acteurs pour la biodiversité du fleuve Rhône
- Un plan d'action pour préserver les oiseaux marins de la pêche
- Suivi d'une rivière qui a disparu momentanément
- Le point sur les vertébrés exotiques envahissants du bassin de la Loire
Et aussi :
Tribune Libre : Laissons le public s’impliquer d’avantage dans la gestion des espaces naturels protégés, par Dominique Julien La Bruyère
Edition de la Société Nationale de protection de la Nature
9, rue Cels, 75014 Paris
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Courriel :
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