Rassemblement le 20 mai 2017 place Kléber à Strasbourg à 14h
Soyons des centaines à manifester à Strasbourg pour exiger la fermeture de ce centre qui permet cet odieux commerce de primates condamnés à la torture.
Nous comptons sur votre présence pour montrer notre opposition massive à une science qui fait fausse route.
Derniers développements :
Nous venons de notifier à Monsieur le Préfet Stéphane Fratacci, par lettre recommandée, que plus de 128 000 personnes dont 74 médecins, pharmaciens, vétérinaires, élus, journalistes ou personnalités ont signé notre pétition pour demander la fermeture de l’élevage et du commerce de primates de Niederhausbergen.
Pour rappel : le 4 juillet 2014, le SILABE a obtenu l’autorisation du Préfet du Bas-Rhin, M. Stéphane Bouillon, de passer de la capacité d’accueil de 800 à 1 600 primates. Selon Mme Wanert, vétérinaire et directrice du centre, environ 20 % sont destinés à l’éthologie et 80 % à la revente. Ces singes, provenant du Vietnam et de l’Île Maurice, sont achetés à 10 € le kilo et chaque animal est revendu au prix de 5 000 € à des laboratoires pharmaceutiques européens tels que Covance, Sandoz, Hoffmann-La Roche, Servier, Novartis.
Mme Wanert a révélé aux journalistes que les primates étaient utilisés pour la recherche sur les maladies neurodégénératives et infectieuses, mais on ne connaît pas de singe spontanément parkinsonien. On peut le rendre tremblant en détruisant chimiquement des cellules de son cerveau, mais ce modèle ne nous apprend rien sur la cause de la maladie chez l’homme ni sur le traitement, car les cellules détruites le sont irrémédiablement. À propos des maladies infectieuses, le primate ne peut ni contracter le SIDA sous sa forme humaine ni l’hépatite B sous sa forme aiguë ou chronique. Pour Alzheimer, la quasi-totalité des médicaments approuvés après des tests sur animaux sont mis en échec lors des essais cliniques sur l’homme (chiffres 2002-2012, Alzheimer’s Research & Therapy).
Depuis notre dernière marche à Niederhausbergen le 16 octobre 2016, qui a rassemblé 400 personnes et nous a permis de nouer des contacts avec des habitants, nous avons changé d’avocat. Celui-ci a analysé le dossier administratif en notre possession, pour en dégager tous les axes d’investigation. Il a aussi relancé l’UNISTRA (l'université de Strasbourg) et le SILABE pour obtenir la comptabilité, introuvable même par des personnes faisant partie du conseil d‘administration, puis il a refait appel à la CADA*. Nous avons suivi la campagne électorale pour la présidence de l’UNISTRA, dans laquelle les membres d’Animalsace se sont investis à fond, mais les étudiants et des personnalités extérieures ont fait basculer le vote en faveur du marchand de singes désormais président .
Ce commerce n’entre évidemment pas dans les attributions d’une université et en février 2017, notre avocat a porté trois recours devant le tribunal administratif dont l’approbation de l’un d’eux pourrait bien signer l’arrêt de l’activité.
Nous avons aussi appris que les parcelles de terrain sur lesquelles ont été édifiés les nouveaux bâtiments, nécessaires à l’augmentation de la capacité d’accueil, ne sont pas constructibles, mais à ce moment-là, le délai de recours avait malheureusement été dépassé.
Nous attendons bien sûr avec impatience l’invisible comptabilité, qui doit contenir quelques secrets bien gardés.
Pour mettre fin à cette souffrance animale et pour soutenir une recherche scientifique éthique, respectueuse de tous les êtres sensibles et capable de nous assurer une bien meilleure santé, rejoignez-nous le 20 mai prochain.
Les organisateurs :
Association Animalsace : Cyril Ernst
cyril@animalsace.org
• Tél 06 37 75 15 22
• Collectif Fight for Monkeys : Alexandra Justamente
fightformonkeys@gmail.com
Comité scientifique Pro Anima : Sylvia Hecker
pro.anima67@orange.fr
• Tél 03 88 26 18 49 à partir du 24 avril.
Voici l’appel sur le site d’Animalsace et l’événement Facebook de la manifestation.
Le cortège passera par différentes rues de Strasbourg et reviendra place Kléber.
Merci de faire circuler ce communiqué sur vos réseaux.
(*) Commission d’accès aux documents administratifs
Le monde de la cause animale
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