La Convention Vie et Nature se réjouit de cette information qui nous est transmise par l'association BLOOM qui lutte pour la protection des océans.
NOUS AVONS GAGNE !
Après HUIT ANS de bataille quotidienne, notre demande a enfin abouti : l’Union européenne vient d’adopter l’interdiction du chalutage profond, la technique de pêche la plus destructrice de l'histoire !
Les navires de pêche pouvaient jusqu’ici labourer les fonds marins et détruire les coraux, les éponges et toute la vie marine jusqu’à 2000 mètres de profondeur en toute légalité ! Dorénavant, le chalutage sera interdit, dans toutes les eaux européennes, à partir de 800 mètres de profondeur.
CETTE VICTOIRE EST LA VOTRE !
Si les institutions ont entendu la demande de BLOOM, c’est grâce à votre mobilisation, à vos messages, vos mails, vos tweets. Votre engagement à nos côtés, votre soutien et vos dons nous ont permis de gagner : MERCI !
Nous avons obtenu ce résultat de haute lutte.
L’interdiction du chalutage profond était un rêve qui devient réalité, mais pour en arriver là, l’opposition aux lobbies industriels et leurs alliés politiques a été un cauchemar.
Nous demandions une interdiction à 600 mètres de profondeur et avons failli tout perdre après le vote du Parlement européen en décembre 2013 où les lobbies se sont déchainés : désinformation, mensonges, manœuvres politiques indignes... Mais grâce à la pression citoyenne, Intermarché a accepté de cesser de chaluter au-delà de 800 mètres de profondeur et c’est donc VOTRE mobilisation qui a incité le Conseil à réintroduire le principe d’une interdiction du chalutage profond, en retenant la profondeur de 800 mètres en novembre 2015.
Une interdiction à 600 mètres aurait été idéale, c'est certain. Mais elle n'aurait pas eu lieu : l'Espagne avait prévenu qu'elle formerait une coalition de pays pour torpiller la négociation. C’était donc 800 mètres ou rien.
Or au-delà de 800 mètres se trouve une diversité marine exceptionnelle, des requins profonds déjà menacés d’extinction, des coraux plurimillénaires, de champs d’éponges qui étaient dévastés par les navires de pêche sans qu’on ait les moyens légaux de les en empêcher. Et ça, le massacre en toute impunité de notre patrimoine naturel commun, c’est ter-mi-né !