Une société coupable

Une société coupable.
www.ecologie-radicale.org
Gérard CHAROLLOIS le dimanche 18 décembre 2011
TEL 06 76 99 84 65

Une société coupable.

La croissance est en berne. Les politiciens agitent le fumigène pour masquer leurs échecs. Les médias distraient l’opinion publique et, loin de s’indigner, de se révolter, les foules serviles se ruent dans les super-marchés et pire encore dans ces hideuses stations de montagnes, agressions contre la nature qu’elles polluent.
Les marchés de NOEL occupent les places avec leurs pacotilles vaines et les marchés, maîtres du monde, courbent les peuples sous leurs jougs insidieux.
Les crises sont essentiellement vécues dans les médias. Pour beaucoup, elle ne sont que des abstractions légèrement anxiogènes mais nullement déterminantes dans les comportements.
D’ailleurs, les sondages, méthodes scientifiquement fiables d’appréciation de l’état de l’opinion, révèlent ce défaut de prise de conscience des faits par nos contemporains. Une telle prise de conscience impliquerait que le parti UMP,porteur des méfaits dont souffre cette société, ne recueillerait plus que 1% des intentions de votes.


Le mal réside dans l’exacerbation par la société contemporaine de la cupidité, tare naturelle de l’humain mais tare portée à l’outrance par le système économique et politique en place ici et ailleurs.
Pour avoir ignoré cette tare, pour avoir imaginé que l’humain pouvait travailler pour sa patrie, pour son parti, pour une idéologie, pour avoir cru à « l’homme nouveau, des systèmes différents mais non antagonistes, puisque fondés sur le productivisme, échouèrent à l’Est de l’EUROPE.
Entre nier la tare et la cultiver, il y a un espace salutaire que n’ont pas sû trouver les deux grands systèmes économiques qui s’affrontèrent au siècle précédent.
Un quotidien dit sportif (le sport de compétition étant le nouvel opium du peuple), relate qu’un joueur de ballons perçoit deux cent trente mille Euros de rémunération par semaine et ajoute que « cela devrait faire rêver les jeunes » !
Une telle nouvelle, loin de faire rêver, justifiera une Révolution aussi radicale que celle de 1789, lorsque tombera la servitude consentie, fruit de la propagande du système.
Qu’il y ait des écarts de rémunérations fondées sur des mérites, des utilités sociales s’imposent. La justice n’implique nullement l’égalitarisme.
Mais, présentement, nous vivons dans une société de voleurs et d’escrocs puisque les rétributions, les fortunes colossales et indécentes ne se fondent nullement sur des mérites et une utilité sociale.

Quand, nos libéraux – conservateurs disent « croissance », ils pensent profit, rendements des prêts aux Etats, et aussi routes nouvelles, lignes à grande vitesse, aéroports, ronds-points tout ce qui rapporte aux 1% de néo-féodaux cachés derrière les sociétés privées exploitant ces infrastructures.
Or, le vrai progrès, toujours souhaitable, ne passe pas par un déménagement de la nature.
Ce n’est pas un progrès que de permettre à une « victime du système » d’habiter BORDEAUX et de travailler à PARIS. C’est une servitude sournoise masquée en conquête technologique au détriment du vivant.

Qui songe au nombre d’oiseaux, d’amphibiens, de mammifères tués pour chaque kilomètre nouveau de route ou de voie ferrée ?
Qui sait encore que dans un rayon de cinq kilomètres d’une ligne de TGV disparaîtront immanquablement toutes les chouettes effraies ?
Qui se préoccupe de l’anéantissement des populations de lynx et de blaireaux par le trafic automobile ?

Oui, cette société est coupable d’occulter ces crimes contre le vivant.
Pour nos monstrueux décideurs, les oiseaux constituent des menaces pour la sécurité des avions aux abords des aéroports et les grands mammifères écrasés par les locomotives perturbent le bon fonctionnement des dessertes ferroviaires !
Nul ne leur dit que le ciel appartient d’abord aux oiseaux et que les forêts doivent accueillir des hôtes qui ne nous ont rien demandé.
Coupables, ces élus qui ne rêvent qu’asphalte et désenclavements, en invoquant le bonheur des populations et en servant les petits intérêts voraces d’une poignée d’oligarques dont vous retrouverez les noms derrière tous les écrans statutaires d’exploitation des autoroutes, des parkings, de la distribution de l’eau, des entreprises de BTP.

Alors, le Désenclavement des esprits et des consciences, c’est pour bientôt ?
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

Ajouter un Commentaire


--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---