Ecologie biocentriste et éloge de la raison.

Les médiocres pamphlétaires, contempteurs de l’écologie, dénoncent volontiers, après le catastrophisme, l’irrationnel, le farfelu, la puérilité des écologistes adeptes de charlatanisme.
Bien sûr, la fréquentation de « salons bio et nature » révèle que les écologistes n’échappent ni au mercantilisme, ni aux billevesées, quelquefois d’illuminés, le plus souvent de petits malins exploitant le filon de la crédulité inépuisable des humains.
Devant cet anthropocentrisme nombriliste des « salons écolo », l’envie vous prend de proclamer cette hérésie : « tu n’es rien. La nature est tout ». Faux, évidemment, mais où sont les préoccupations authentiquement écologistes tenant à la sauvegarde de la faune et de la flore ?
L’humain ne songe qu’à sa petite santé, nécessairement éphémère, qu’il entend préserver à coups de magnétisme, d’ondes, de plantes du TIBET et autres cache-angoisses.

Alors, irrationnels et farfelus les écologistes ?

Non, car ce besoin de consolation, dévasion, d’onirisme se retrouve chez des hommes totalement éloignés de notre pensée.
Les monothéismes traditionnels avec leurs fables burlesques l’emportent en invraisemblances sur les croyances, souvent orientalistes, de la foule des « salons verts ».
Et puis, les antistress, les fauteuils à ondes magnétiques, les poudres exotiques valent tout de même mieux que les sacrifices sanglants, les bénédictions de chasses et de corridas, les abattages cruels exigés par les obscurantismes établis, eux aussi annonciateurs d’apocalypse.


A l’instar du catastrophisme, la crédulité n’est pas une marque spécifique de la pensée écologiste.
Les écologistes sont simplement en rupture avec les déraisons de l’Occident.

La pensée biocentriste n’est ni alarmiste, ni superstitieuse.
Elle ne s’inscrit pas contre la science, la raison, l’intelligence mais contre la cruauté, le mépris, l’abaissement de l’être.
Nous enseignons le respect des animaux, pris en tant qu’êtres sensibles individuels et le respect de la biodiversité prise en tant que richesse de vies multiples.
Or, nos ennemis se gardent d’aborder ce choix de manière frontale.
Pour l’heure,en ce pays, la classe politique croupit dans son indigence éthique en proclamant stupidement « l’humain nous préoccupe, pas l’animal ».
Autrefois,les femmes et hommes de gauche mêlaient leur amour de l’humanité à celui de tous les êtres vivants.
Rosa Luxembourg, louise MICHEL et tous les penseurs des socialismes naissants ont affirmé leur compassion envers les animaux.
Aujourd’hui, certains ambitieux et carriéristes, jouant la carte gauche au lieu de la carte droite, insultent cette générosité, ce progressisme fondamental en niant le caractère sensible des bêtes.
Ces danseurs du ventre devant les chasseurs et autres tueurs poursuivent sur la scène politique, leur soif de pouvoir et souvent d’argent.
Leur spécisme leur font accepter des jeux et loisirs marqués par le sceau de « viva la muerte », ce qui n’a vraiment rien de généreux, d’éclairé, de raffiné, de progressiste.


Au fond, la question est celle-ci :
Veut-on que ce monde demeure infernal pour l’humain et pour les autres êtres sensibles ?
Le cœur et la raison s’alliant pour relever ce défi éthique condamnent les traditions sanguinaires et le culte du profit, les loisirs débiles et calamiteux et la quête de l’argent
Qu’imposent les conservateurs.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

--
--
---/---
.../...

 

 

 

--
---

---/---

---/---

 

--
--

---/---

---/---