Les maladies de l'écologie.

dimanche 27 mars 2011

L’opinion publique nourrit une sympathie certaine pour l’écologie. 63% des Français souhaiteraient voir les écologistes jouer un rôle croissant.
Néanmoins, concrètement, le parti écologiste, malgré quelques progrès, stagne bien au-dessous des résultats électoraux des vieux partis usés de la gauche et du parti des milliardaires.
Il y a discordance entre les aspirations, la bienveillance affichée des citoyens envers un courant de pensées et les scores des candidats présumés écologistes.
Cela tient au déficit de message clair délivré par ce parti encore ambigu sur des sujets essentiels au sens de l’éthique écologiste.
Pour la majorité des personnes, l’opinion publique étant sur ce point en accord avec la philosophie, l’écologie s’entend de la défense de la nature, des animaux et corrélativement de la justice sociale, du refus d’une course au profit, moteur de la croissance quantitative des accapareurs.
Les citoyens attendent un anti-CPNT et bien souvent ne reçoivent qu’un message édulcoré émanant d’un parti, certes progressiste, avec quelques heureuses initiatives contre les infrastructures dévastatrices de la nature, les LGV, les autoroutes, les aéroports si chers aux productivistes, y compris à ceux de la fausse gauche.
Il se trouve même des opportunistes, passagers clandestins de tous les partis politiques en mal de carriérisme électoral, pour endosser la tunique verte tout en affirmant ne pas condamner la chasse et la torture tauromachique, ce qui est aussi fautif que le seraient un candidat du Front National insultant le drapeau, un candidat UMP stigmatisant les possédants, un candidat socialiste vilipendant les salariés.

Et voilà pourquoi l’écologie politique échoue nonobstant les attentes de l’opinion.
Faudra-t-il demain constituer un parti animaliste pour répondre aux souhaits des citoyens et aux exigences d’une éthique du respect du vivant, pour pallier aux carences et dérives politiciennes des partis actuels ?

Je pense toujours préférable de perdre avec ses idées que de gagner avec celles des autres.
Mais je trouve grotesque de perdre par pusillanimité et par défaut d’assumer ses idées qui correspondent aux attentes des citoyens.
Selon le sondage TNS SOFRES de février 2011, 87% des Français souhaitent que les animaux sauvages soient protégés par la loi contre les mauvais traitements.
Quelle splendide majorité !

Un parti politique doit avoir une vision globale de la société.

Il serait tout aussi absurde de constituer un parti uniquement axé sur la défense animale qu’il l’est, pour un parti vert, d’ignorer cette problématique, pivot de l’éthique écologiste.

Demain, après la dissipation des ambiguïtés, émergera,par mutation du parti actuel ou naissance d’un autre, un mouvement écologiste inscrivant nettement l’abolition de la chasse et de tous les actes de cruauté contre les animaux à son programme et exigeant de ses alliés « progressistes » des avancées substantielles sur ces points.
La CONVENTION VIE ET NATURE a tenté d’ouvrir un dialogue avec le nouveau parti Vert, dans un souci d’unité dans la diversité.
L’absence d’écho, la honte des prises de positions de quelques candidats de ce parti face à la corrida et la chasse, spectacle et loisir d’essence fasciste, le manque de rigueur éthique du respect du vivant, les silences pusillanimes de professionnnels de la communication égarés, conduiront, dans un avenir proche, les femmes et hommes de convictions, ceux qui servent une cause et ne se servent pas d’une étiquette partisane quelconque pour concourir aux fauteuils des palais nationaux, à proposer leurs valeurs au corps électoral.
Nous subissons les maladies infantiles d’une pensée neuve qui se construit.
« Extrémistes », « intégristes », éructeront les esprits formatés, les censeurs pusillanimes.
Nous sommes seulement cohérents avec la prise de conscience d’une impérieuse nécessité de réconcilier l’humain avec le vivant, avec l’injonction de cesser de détruire, de torturer, d’appauvrir la vie pour satisfaire l’instinct de mort des arriérés et la cupidité des exploiteurs.
Faudrait-il de la témérité pour l’énoncer ?
Constatons que nul ne nous réfute sur le seul terrain qui vaille, celui des idées, s’il y en a tant pour nous insulter et nous censurer, ce qui nous honore.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTREs VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS

Qui arrêtera ce système nauséabond ?
Un complot gauchiste ? une insurrection anarchiste ? Une socialisation des moyens de production ? L’affirmation du principe, « à chacun selon ses besoins » ?
Non, car le système verrouille culturellement le troupeau parfaitement sous contrôle.

Les quelques réfractaires, allergiques à l’esprit de lucre, à la course à l’argent facile et puant, ne sauraient l’inquiéter.
Ils sont minoritaires, marginalisés, tenus pour décalés, extrémistes, irresponsables, pas sérieux.

Ce qui interrompra le pillage et le massacre tient au système lui-même.
Il sécrète ses toxines et s’autodétruira.

En attendant, exprimez votre mépris pour le promoteur mafieux et ses complices décideurs qui supprime le petit bois derrière chez vous au nom du « développement durable », de « l’emploi », de la nécessité d’aménager, mais bien sûr, raisonnablement, avec « haute qualité environnementale » !
Ils assassinent « Durablement » la terre.
Gérard CONDORCET
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS

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