Un système nuisible.

Quels que soient votre commune, votre département, votre région, votre pays vous subissez les méfaits du « développement durable », des réalisations et aménagements de « haute qualité environnementale ».
Partout la croissance inexorable étend ses lèpres commerciales, industrielles, d’infrastructures de transports, de résidences et partout la nature ordinaire, celle que massacrent les petits et grands maires au nom de « l’emploi », recule.
Ce n’est pas tant que les élus locaux préfèrent une centrale photovoltaïque ou nucléaire, un champ d’éoliennes, un super-marché, une usine fumante et bruyante à une forêt ou des prés bordés de haies mais l’homme contemporain célèbre frénétiquement le culte du profit, du lucre, de la prévarication, de l’enrichissement au détriment de la nature, des animaux et des autres humains.
L’empire mondial est économique, mercantile, spéculatif, financier et horriblement destructeur et avilissant.
Le capitalisme est à la société ce que la pornographie sado-masochiste est à l’érotisme hédoniste.
Il triomphe parce qu’il correspond à une tare de l’espèce : la cupidité.
Mais il ne se contente pas de s’appuyer sur ce vice humain, il le magnifie, le cultive,l’amplifie avec arrogance, cynisme, morgue.
Face à cette religion de l’argent, abrutissante à l’instar de toute religion, il fallut ce superbe blasphème : l’incinération
Publique d’un billet de banque !

Tout individu aspire à voir le lopin de terre qu’il possède devenir densément constructible pour faire de l’argent au détriment des arbres et de l’espace.
Tout décideur public mesure son action aux aménagements artificiels qu’il impose à sa circonscription.
Toute technologie nouvelle s’apprécie à l’aune de sa rentabilité et non de ses incidences sur le vivant.

L’organisation du travail, la privatisation de tout ce qui est rentable, l’élevage concentrationnaire, la course au rendement, la suppression d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, tous ces faits s’inscrivent dans cette négation du vivant sacrifié sur l’autel du profit.

Au parlement européen, des élus se seraient vendus à des lobbies, scandale qui n’étonnera que ceux qui ignorent encore que le système mondialisé repose sur la corruption, la quête du gain par tous les moyens.
En France, suite à un arrangement transactionnel et un arbitrage privé, un homme « d’affaires » obtint 285000000 de dommages et intérêts de l’Etat, c’est-à-dire des citoyens dont quarante cinq millions à titre de réparation d’un préjudice moral.
Or, un citoyen ordinaire qui aurait vu tous ses proches assassinés n’obtiendrait que le centième de cette somme sans exemple.
Le même Etat français a supprimé depuis quatre ans dans l’éducation nationale, les hôpitaux, la justice, cent mille emplois publics économisant ainsi, pour épargner de l’impôt les grands féodaux, moins de 200000000 d’Euros, c’est-à-dire moins que ce qu’il a donné à notre hommes « d’affaires » !
Légal ou illégal ce montage ?
La justice le dira, peut-être ?
Que le « premier cercle » s’intoxique par son addiction au profit maximisé ne serait pas si grave, si ces maîtres du système ne dévastaient pas la planète par leurs exactions qu’ils dénomment « aménagements, développements, désenclavements, valorisations ».


Certains, bénéficiant du pouvoir et notamment celui de faire la loi et le règlement, volent moralement dans la légalité.
D’autres moins habiles parce que moins puissants le font en marge mais tous participent du même esprit dégradé et négationniste des droits fondamentaux du vivant.

Légaux ou illégaux,les procédés sont presque toujours illégitimes.
Vendre le plus cher possible ce que l’on achète le moins cher possible, accroître sa rentabilité, faire produire au maximum, élever ses marges bénéficiaires reviennent à voler, escroquer, tuer, anéantir la nature, les animaux, les salariés, les ressources planétaires.

Qui arrêtera ce système nauséabond ?
Un complot gauchiste ? une insurrection anarchiste ? Une socialisation des moyens de production ? L’affirmation du principe, « à chacun selon ses besoins » ?
Non, car le système verrouille culturellement le troupeau parfaitement sous contrôle.

Les quelques réfractaires, allergiques à l’esprit de lucre, à la course à l’argent facile et puant, ne sauraient l’inquiéter.
Ils sont minoritaires, marginalisés, tenus pour décalés, extrémistes, irresponsables, pas sérieux.

Ce qui interrompra le pillage et le massacre tient au système lui-même.
Il sécrète ses toxines et s’autodétruira.

En attendant, exprimez votre mépris pour le promoteur mafieux et ses complices décideurs qui supprime le petit bois derrière chez vous au nom du « développement durable », de « l’emploi », de la nécessité d’aménager, mais bien sûr, raisonnablement, avec « haute qualité environnementale » !
Ils assassinent « Durablement » la terre.
Gérard CONDORCET
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS

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