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Avec "Action Nature" manifestons à Lyon pour le loup le 16 Janvier !

  La Convention Vie et Nature vous invite à participer à cette manifestation !

Il est important de se mobiliser face à un exécutif sans ambition écologique ni vision d'avenir (Ministères de l'Ecologie et de l'Agriculture réunis)  qui ne sait répondre aux revendications des éleveurs et des chasseurs que par des mesures de destruction. 

Pourquoi manifester pour la défense du loup ? Les arguments développés par Pierre Athanaze dans cette vidéo

L'appel inter-associatif:

Grande mobilisation inter-associative contre la chasse aux loups

Lyon, 16 janvier 2016

Pour la première fois, la population de loup en France a baissé en 2015. Mais, cédant aux pressions des lobbies agricoles et de la chasse, les pouvoirs publics ont augmenté le plafond de loups pouvant être abattus de 50 % (24 loups en 2014-2015 contre 36 loups en 2015-2016).
Ce plafond est devenu le quota à atteindre absolument pour l’Etat français qui a déployé les grands moyens :
- Autorisation de tirer le loup par les chasseurs lors de leurs parties de chasse au grand gibier
- Arrêtés préfectoraux autorisant l’ensemble des chasseurs d’un département à abattre des loups
- Carabines à vision nocturnes
- Caméras thermiques
- Tirs de défense dans le parc national des Cévennes
- Tirs de nuit aux phares, pratique interdite pour les espèces gibier. Rappelons que le loup est une espèce protégée aux niveaux français et européen !

 Depuis le 2 juillet 2015, 31 loups ont déjà été abattus et donc décomptés du plafond. De plus, d’après nos sources, l’Etat songerait à rajouter quinze autres loups au plafond des 36 loups pouvant être abattus.

Les tirs de loups, qui ne doivent être que la solution de dernier recours, sont devenus la priorité au lieu d’étendre la protection des troupeaux ; pourtant ces tirs déstructurent les meutes ce qui augmente les dégâts aux troupeaux !

  Le retour du loup est une chance pour tous les pays qui l’accueillent à nouveau. Il est l’allié incontournable des forestiers (deuxième activité économique en zone de montagne) qui trouvent là un moyen de diminuer les dégâts des cerfs, chevreuils, sangliers ou chamois. C’est également un atout pour le tourisme (première activité économique en zone de montagne) en développant un éco-tourisme permettant aux professionnels installés sur place de travailler toute l’année. Le tourisme axé sur le loup en Espagne et en Italie a déjà fait ses preuves.

Mais en France, le loup, comme toutes les activités que sa présence pourrait dynamiser, est  « géré » sous pression politique au nom de la soi-disant protection du pastoralisme ovin. La présence du loup, contrairement à ce que l’on peut voir dans tous les autres pays, serait incompatible avec cette activité ! Ils sont pourtant bien plus nombreux en Italie (1000 à 1500) ou en Espagne (2500).

 Alors que le gouvernement français dit vouloir se montrer exemplaire pour la COP 21, il sacrifie la biodiversité pour satisfaire les pressions des syndicats agricoles et des chasseurs. Après les bouquetins du massif du Bargy (74), les pinsons des Landes et les oies de février, le loup paie le lourd tribut des calculs électoralistes. Rappelons par ailleurs les exactions d’éleveurs qui sont de plus en plus nombreuses et violentes : séquestrations, saccages, intimidations etc. Des actes illégaux que les pouvoirs publics laissent faire, encourageant ainsi ces violences.  

 Le loup reste en France une espèce vulnérable, aux effectifs en baisse (estimation moyenne de 282 loups début 2015 contre 301 début 2014). Plus de la moitié de l’aire de répartition de l’espèce présente des densités faibles voire seulement des individus isolés. Un seul noyau de population reproducteur est présent en France (Alpes) et ce n’est pas normal, plus de 20 ans après le retour de l’espèce. Tant que l'existence de plusieurs noyaux de reproduction n’est pas atteint, nous pouvons considérer que l’état de conservation du loup n’est pas favorable et que l’augmentation des autorisations de tirs n’est pas conforme aux réglementations européennes.

 Pour dénoncer cet état de fait, une vingtaine d’associations de protection de la nature manifesteront samedi 16 janvier, Place Bellecour, à Lyon, et se rendront à la préfecture de région où le dossier loup est administrativement géré pour l’ensemble du pays.

 Seront également présents Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd, Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO France, Yves Paccalet, philosophe et vice-président de Ferus et Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et grand défenseur du loup.

 Les associations participantes :

Action Nature, Alepe, Alliance avec les loups, Animal Cross, Aspas, Aves France, CALI, CAP Loup (collectif), Collectif du 21 septembre, Convention Vie et Nature, CRAC Europe, Dignité Animale, FERUS, FNE, FRAPNA, GML, LPO, Mille Traces, One Voice, Peuple Loup, Point info loup/lynx, Sauvons nos loups alpins, Sea Shepherd, Sur les traces du loup.

 Contacts presse :

- Jean-David Abel (FNE) : 06 72 04 23 30

- Muriel Arnal (One Voice) : 06 79 83 16 61

- Pierre Athanaze (Action Nature) : 06 08 18 54 55

- Patrick Boffy (FERUS / Cap Loup) : 06 29 90 07 07

 

 

 

 

La lettre

de Gérard CHAROLLOIS

Menaces sur les lanceurs d'alerte

Les exploiteurs, les tortionnaires d’animaux et leurs complices au sein des pouvoirs publics prétendent censurer les faits et frapper les « animalistes » qui dérangent leurs sordides intérêts et leur conformisme béat.
Ils poursuivent devant les tribunaux instrumentalisés les associations, telle L214, qui dévoilent par l’image les actes de cruauté perpétrés dans des élevages concentrationnaires et dans des abattoirs.
Ces censeurs et leurs dociles relais invoquent le droit à l’image du tortionnaire pour sanctionner l’expression d’une information et d’une opinion.
Pour ces personnages, il conviendrait que le tortionnaire autorise préalablement la capture de l’image de l’élevage ou de la mise à mort.
Quelle imposture !
Surpris par une caméra en action délictuelle, un malfaiteur devrait-il consentir à la capture de son image révélant ses exactions ?
Les codes civil et pénal protègent, d’une part, le droit à l’image et, d’autre part, le secret de la vie privée et il faut s’en réjouir.
Des animaux suppliciés filmés pour édifier le public n’entrent pas manifestement dans ces cadres juridiques protégeant la personne dans son intimité.
Que feront les juges saisis par les tortionnaires d’animaux au nom du droit à l’image ?

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Une  nouvelle série de photos réalisées par nos adhérent(e)s



Le dernier opus de notre ami Pierre Jouventin qui a remporté le prix 2023 décerné par le jury du Prix littéraire de la Société Centrale Canine

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