Le préfet, les chasseurs et les maraichers bio du 41 ...


Par Le collectif des citoyens en colère -  article également paru sur le site de "Savoir-animal.fr"


Le préfet a validé par arrêté la grille de réduction de l’indemnisation des dégâts pour certaines cultures dont le maraîchage bio !

Le préfet est le président de la CDCFS, commission départementale de la chasse et de la faune sauvage,

Le préfet est le président de la CDI, commission départementale de la chasse et de la faune sauvage dans sa formation spécialisée dans la prévention et l’indemnisation des dégâts de gibier,

Le préfet contrôle l’exécution par la fédération départementale des chasseurs de ses missions de service public, notamment :

  • L’élaboration du schéma départemental de gestion cynégétique ;
  • La prévention et l’indemnisation des dégâts de grand gibier.

Une procédure contentieuse est en cours pour contester la grille de réduction des indemnisations imposée par la fédération départementale des chasseurs du Loir-et-Cher.

La CDCFS se réunit ce mercredi 20 mars 2024 pour valider le projet de la Fédération des chasseurs d’indemnisation des dégâts de gibier dans son schéma départemental de gestion cynégétique.

Pour les maraîchers bio du Loir-et-Cher la prévention et l’indemnisation des dégâts de gibier aux cultures est centrale : des subventions ont été données aux chasseurs (80 millions d’euros accordés en 2023 pour 3 ans) pour mieux indemniser les agriculteurs mais la fédération du 41 décide de réduire l’indemnisation et de transférer la charge financière de la prévention (par les clôtures) aux agriculteurs pour certaines cultures à forte valeur ajoutée dont le maraîchage bio !

Les agriculteurs bio n’utilisent pas les herbicides pour l’entretien des clôtures, contraires à leur label, la charge financière imposée aux maraîchers par la fédération des chasseurs et validée par le préfet sanctionne abusivement la filière bio.

Le préfet va-t-il maintenir son arrêté de réduction d’indemnisation pénalisant certains agriculteurs, dans un schéma départemental engageant pour les 6 prochaines années, jusqu’en 2030 ?

Le préfet va-t-il attendre la décision du Tribunal administratif sur la légalité de son arrêté ?

Le préfet va-t-il décider de proroger le SDGC actuel, pour 6 mois comme l’autorise l’article L425-1 du code de l’environnement, afin de permettre la modification du nouveau projet ?

Nous, citoyens, voulons une alimentation bio et locale. Nous ne voulons plus que l’argent public soit mal distribué, favorisant les chasseurs au détriment des agriculteurs qui nous nourrissent.


 
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