Quotien familial et Surpopulation

La lettre de Gérard CHAROLLOIS
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dimanche 22 janvier 2012

Le Biocentrisme appelle une éthique de la responsabilité envers tous les êtres vulnérables.
Qui sont-ils ?
Tous les êtres vivants puisque la vie est une histoire qui finit nécessairement triste sur un lit d’agonie.
 Vivre, c’est être vulnérable et l’ignorer relève d’une heureuse illusion.
Dès lors, la volonté d’améliorer la condition animale est indissociable d’un impératif de justice sociale,amélioration de la condition humaine.
  Ceux qui dissocient l’humain et le non-humain dans une éthique de la responsabilité souffrent d’une pure incohérence.
Or, la société actuelle est féroce, inique, violente car fondée sur la compétition qui écrase, l’accaparement qui avilit, la spéculation qui ravage la planète.
Une poignée d’oligarque (1% de la population) accumule  des fortunes crapuleuses au détriment de la nature et des êtres vivants.
Il faut briser ce système d’injustices sociales et de mépris des êtres.
 Certes, une société doit récompenser les mérites mais lorsqu’une aristocratie cesse d’être une véritable élite, ce qui est le cas présentement, la révolution s’impose.
 Contrairement à ce qu’énoncent des commentateurs superficiels, en notre temps le peuple ne répudie pas les élites. Le problème est  que ceux qui gouvernent, décident,possèdent ne sont plus des élites, quand ce ne sont pas des voyous.
  Le collectif, donc l’Etat, donc la République doivent déclarer la guerre au Marché qui tyrannise les peuples.
Soyons concrets :
 L’impôt doit redistribuer les revenus avec un plafond de ressources  de trente mille Euros par mois et par personne.
L’Etat doit contrôler la banque centrale et l’émission de la monnaie pour financer le bien public.
 Et puis, il faut en finir avec la politique nataliste mise en place au siècle passé, en un temps où les gouvernants voulaient beaucoup de poitrines Françaises à opposer aux Canons Allemands ou autres.
Ici et maintenant, chaque jour, 168 hectares de nature disparaissent sous l’asphalte et le béton.
La nature n’a plus de place dans une Europe surpeuplée, partout sacrifiée à l’urgbanisation et aux infrastructures.
Comment la biodiversité  ne serait-elle pas irrémédiablement condamnée par cette expansion de notre espèce qui, par  ailleurs, perdure à vandaliser l’espace, la flore et la faune ?
Alors, oui, il faut en finir avec le quotient familial pour les plus aisés qui tirent un bénéfice fiscal du nombre de leurs enfants.
 Il y va de la justice sociale, d’une part, d’une politique démographique responsable, d’autre part.
En outre, il convient de privilégier des aides à la personne proportionnées à ses besoins et non des incitations à la prolifération.
 
Que voilà des idées iconoclastes !
Nos politiciens n’osent pas énoncer qu’une France de soixante cinq millions trois cent mille  habitants, ça suffit !
 Combien leur en faut-il ?
Toujours davantage.
 L’ogre NAPOLEON, devant des milliers de cadavres de ses glorieux champs de batailles, proférait : « Une nuit de PARIS suffira à y suppléer ».
En ce temps-là il fallait faire des enfants pour garnir les bataillons.
Maintenant, il leur faut des consommateurs à l’engrais et des agents économiques.
 Vous savez leur antienne : « Pour payer les retraites de demain « !
Leur raisonnement est d’une absurdité insondable, car le processus serait sans fin.
Il faudrait toujours plus d’actifs pour payer les retraites de toujours plus de retraités et ce jusqu’à ce que l’hexagone devienne une mégapole sans le moindre espace vert.
  Laissons des espaces pour les espèces et cessons de proliférer.
Faisons davantage de social, de redistribution et moins de natalisme.
Bref, sortons les sortants, puisque toutes leurs idées, toutes leurs propositions sont marquées par la négation des droits du vivant.
Sortons les idolâtres du Marché, de la finance et de la chasse.
 

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