La preuve de ce qu'ils sont

Depuis des années, les associations de protection de la Nature dénoncent les arrêtés ministériels qui autorisent le braconnage des passereaux par quelques centaines de chasseurs à la matole, aux pantes, au lacet, au gluau, techniques massives et non sélectives de mises à mort, condamnées par le droit de l’Union Européenne.
Depuis des années, le conseil d’état annule les arrêtés couvrant ces braconnages honteux, passe-temps d’une infime minorité de tueurs qui ne parviennent pas à instaurer avec le Vivant un autre lien que celui de la prédation dévastatrice.
Le gouvernement sous influence du lobby chasse réitère ces illégalités en reprenant des arrêtés qu’il sait parfaitement contraires au droit, à l’intérêt général de la préservation de la Nature, contraires à la volonté de l’immense majorité de nos contemporains.
A l’issue d’une récente nouvelle annulation, le ministère a cru pouvoir autoriser ces chasses à titre « d’expérimentations scientifiques ».
Il fallait oser !
Quelle imposture !
Le tribunal administratif de Châlons en Champagne vient d’annuler l’arrêté permettant la capture de vanneaux et de pluviers dorés dans les Ardennes.
Le tribunal administratif de Bordeaux annule l’arrêté permettant la capture de six mille alouettes à l’aide de pantes et matoles en Gironde et en Lot-et-Garonne.
Quelle future malhonnêteté inventera le ministère pour déférer, sans doute sur ordre présidentiel, aux exigences des braconniers ?
Ne doutons pas que les autorités vont, en lecture des décisions de justice, mettre peu de zèle à verbaliser les tueurs d’oiseaux au lacet ou aux pantes !
La chasse française fluctue de la dérogation à la tolérance jusqu’à l’anéantissement de la biodiversité.
Car ici, pas question de proliférants sangliers (cochongliers), ni de malheureux oiseaux de tirs tels que faisans d’élevage.
Les ennemis de la Terre s’attaquent à ce qui survit d’oiseaux de la Nature.
Pas de mauvais prétexte pour réguler l’alouette, le vanneau, la grive ou le pluvier doré !
D’aucuns trouveront subalternes ces querelles d’oiseaux.
Erreur, la défense de la diversité du vivant est la grande querelle qui vaille.
La valeur d’une civilisation se mesure à son degré de respect du Vivant.
Hélas, ces réitérations d’illégalités délibérées prouvent la malhonnêteté fondamentale des gouvernants qui, dans tous les domaines, satisfont les groupes de pression et les relais mafieux au détriment de l’état de droit, de la démocratie, de l’état impartial.
Si nous parvenons, un jour sans doute lointain, à atteindre la république exemplaire, cela passera par la criminalisation des hommes de l’ombre qui manipulent les présidents et les ministres et imposent leurs intérêts par des intrigues occultes.
Comment pourriez vous accorder le moindre crédit à des hommes qui osent invoquer « la science » pour couvrir du masque de la règlementation la mise à mort des petits oiseaux qui sont en passe de disparition ?
Petites turpitudes qu’accompagnent tant d’autres pour couvrir les appétits du BTP, de l’industrie, de l’agro-affairisme, de la finance qui fait les élections !
Français, si vous saviez !
Les alouettes, les pluviers dorés et les vanneaux vous le disent, mais aussi les loups, les dauphins du golfe de Gascogne, les forêts abattues, les marais asséchés, les ruisseaux empoisonnés par les pesticides :
Sortez les pour élire des gens honnêtes et civilisés, des gens qui respectent la Nature. !

Gérard CHAROLLOIS

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