Des ministricules et des milices fascistes

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Des irresponsables pusillanimes et déliquescents, du genre de ceux qui amenèrent HITLER au pouvoir, feignent de gouverner.
Ils sont inconsistants.
Ils menacent ceux dont ils n’ont pas peur et tremblent devant les milices fascistes encouragées dans leurs exactions par la lâcheté de gouvernants friands des apparences d’un pouvoir trop lourd pour leurs frêles épaules.
Depuis des mois, la coordination rurale agresse les protecteurs de la Nature, l’office français de la biodiversité, saccage des locaux associatifs, des biens publics et tout récemment la commune de MELLE qui eut le tort d’accueillir des écologistes contre les méga-bassines.
En toute illégalité, ce groupement agrarien réalisa dans le LOT ET GARONNE une retenue d’eau à CAUSSADE sans aucune réaction administrative.
Combien de poursuites devant les tribunaux correctionnels à l’encontre de ces violences graves, réitérées, systématisées ?
Quelle réaction du pouvoir face aux menaces de mort proférées à la tribune du congrès de ce mouvement par son président ?
Aucune. Les ordres sont de laisser faire, car les méchants font peur.
Un politicien du type « je ne comprends rien » osa qualifier les Soulèvements de la Terre de mouvement écoterroriste et alla jusqu’à oser prononcer une mesure de dissolution que censura le Conseil d’Etat. Quelle violence, quel attentat avait commis les Soulèvements de la Terre ?
Les actions symboliques des écologistes sont dérisoires, exemptes d’agression contre les personnes.
En revanche, les nervis agrariens dégradent systématiquement et l’état soumis et inconsistant ne voit rien, ne bouge pas, ne protège pas les citoyens, ne fait pas respecter le droit et la sécurité des gens. Les dégâts générés par cette poignée d’agrariens se chiffrent par millions d’Euros à l’échelle du pays.
L’attitude des ministricules en ces circonstances rappelle la lâcheté de leurs devanciers qui, dans la décennie 1980, se couchaient devant les braconniers de tourterelles du MEDOC.
C’est qu’il faut un minimum de courage et de probité pour faire respecter l’état de droit.
La loi devrait être la même pour tous.
Toute personne doit être protégée dans ses biens et son intégrité, dans sa liberté de pensée et d’expression.
C’est la base de la civilisation, base que le fascisme remet en cause en lui substituant la violence primaire.
L’état défaille et capitule préparant la chute de la démocratie.
Toute catégorie sociale peut faire entendre ses aspirations et intérêts.
Nul ne doit agresser, violenter, menacer et un état impartial se doit de le rappeler.
Décidément, l’état compte plus de PAPON que de Jean MOULIN !
L’état de droit se meurt déjà.