Une guerre de retard

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La politique ne rend pas intelligent et beaucoup mènent en 1939 la guerre de 1914 et la perdent.
En 2017, mes chroniques alertaient sur ce que serait la présidence MACRON pour le Vivant.
Nombre d’amis pensaient que « jeune », parlant couramment l’anglais, ouvert sur le monde et « ensemble » tout et rien, le candidat sans parti offrirait une respiration au pays.
Je savais que l’homme était le candidat de la finance, des banques, de l’argent et de la chasse.
Je n’ai pas été démenti par Emmanuel MACRON, l’ami de monsieur SCHRAEN, l’ennemi des loups et un président qui ne parle d’écologie que lorsque cela rapporte aux filières, dont les ministres qualifiaient les opposants aux méga-bassines «d’écoterroristes ».
Aujourd’hui, il n’y a plus grand monde pour défendre le « petit jeune homme » pour lequel je n’ai jamais voté.
C’est la ruée et les coups de pieds des ânes (pardon pour les ânes que nous aimons) et je me garderai d’ajouter ma voix aux clameurs des foules qui lynchent si facilement ce qu’elles ont adoré.
La question n’est plus de savoir par quelle porte sortira Emmanuel MACRON, mais de discerner la suite.
La démocratie est le pire des régimes excepté tous les autres, dit un vieil adage.
Les peuples grégaires sont si prompts à se fourvoyer.
L’échec de la « Macronie » tient à sa politique de l’offre, aux cadeaux financiers faits à ceux qui ont financé la campagne du candidat sans autre parti que celui de l’argent.
Pour échapper à la crise, nos contemporains vont porter au pouvoir les tenants de la lutte des classes inversée et les nostalgiques de PETAIN qui jouent à de GAULLE.
Alors, je ne participerai pas à la curée dont l’ami des veneurs est la victime.
Ce qui se passe en France survient en Allemagne, en Grande-Bretagne et un peu partout .
C’est un grand effondrement moral.
L’arbre, l’animal et l’homme sont en danger.
Les réactionnaires et néofascistes conchient l’éthique écologiste du respect du Vivant et en plus, ils nient la liberté de pensée, la science, la raison, la vérité.
Ils ne vénèrent qu’une liberté : celle d’entreprendre et d’exploiter sans limite, sans norme, sans contrôle.
Vous allez vivre le temps de chasse, pesticides, béton, bitume et corruption, le temps des arriérés et des exploiteurs.
Nous assistons au grand recul de la civilisation et au retour de l’obscurantisme, du racisme, d’une erreur d’interprétation du darwinisme social.
Ce qui fait l’humain n’est pas la domination mais l’entraide et la solidarité.
En 2017, j’alertais sur le péril MACRON. Aujourd’hui, j’alerte sur un péril plus grand encore.
La Nature et la viabilité de la Terre sont en danger !
Les trumpistes ont déclaré la guerre à la Terre.