Ceux qui me font l’amitié et la confiance de me lire depuis des années savent qu’Emmanuel MACRON ne m’a jamais trompé. Dès 2017, je vous indiquais que par ses entourages, cet homme de la finance flatterait tous les lobbies et notamment celui de la chasse.
Les cadeaux aux oligarques au monde de la chasse se sont succédés depuis son accession en haut de l’affiche de la république monarchique.
C’est qu’existent des milieux « bourgeois », cosmopolites, anglophones, ouverts sur le monde, progressistes sur les mœurs, très éloignés des gens ordinaires pour lesquels ils nourrissent un profond mépris entretenu par une insondable ignorance de leurs contemporains perçus comme des arriérés, des tueurs abrutis hermétiques à toute compassion envers les animaux et la Nature.
Ces hommes de la finance imaginent démagogique de louanger « nos chasseurs » et « nos agriculteurs » comme ils se plaisent à dire, à l’instar des féodaux d’antan parlant de « leurs domestiques ».
Ici, le possessif « NOS » ne marque pas tant une affection paternaliste qu’un mépris.
Non, Monsieur MACRON, les contemporains ne sont pas des « beaufs », du moins pas tous et surtout pas majoritairement.
La Russie, en guerre froide avec la France, distille de fausses nouvelles relayées par les paranoïaques du complotisme :
Dame MACRON serait un homme / L’Europe va interdire aux vieux de conduire / On va supprimer l’héritage et autres stupidités propres à émouvoir les braves gens.
Inutile de vous creuser la tête, messieurs les agents de l’ennemi pour discréditer la parole du président français.
Il s’en charge.
Il vient de nous infliger un moment d’abaissement de l’intelligence et de la probité en déclarant : « Je suis favorable à ce qu’on tue les loups qui n’ont rien à faire dans les secteurs de l’élevage ».
Or, les secteurs de l’élevage : c’est partout !
Donc, celui qui fêta l’un de ses anniversaires avec ses amis les chasseurs, devant un tableau de chasse, veut faire disparaître le loup, espèce protégée, particulièrement précieuse pour les équilibres écologiques.
Avec le loup, plus de prolifération d’ongulé et qu’aurions-nous besoin de chasseurs si nous avions des prédateurs ?
Le loup retirerait à l’homme tout prétexte, paravent à la honte infâme de tuer.
Sans doute que le président pensait satisfaire cette minorité d’éleveurs acharnés à la perte de tous les prédateurs.
80% des contemporains souhaitent la protection des loups mais le microcosme de la ploutocratie confond le peuple avec une poignée d’énergumènes agités.
Nombre d’éleveurs veulent pactiser avec la Nature.
Nombre d’agriculteurs condamnent la loi DUPLOMB qui prépare les cancers, les parkinsons et la mort de l’agriculture paysanne au profit de l’industrie du pesticide et des concentrations capitalistes en agriculture.
Les régressions actuelles infligées à la préservation de la biodiversité, de la santé publique, des normes sociales et environnementales résultent de l’alliance, dans les parlements, des thatchériens (macronistes), adorateurs du Marché, et des réactionnaires et néofascistes en guerre contre l’écologie.
Au fond, rien de bien nouveau.
Les mêmes forces d’argent se rallièrent au fascisme au siècle passé et il convient, en contemplant l’assemblée nationale d’aujourd’hui, de déplorer que l’Histoire balbutie.
La criminelle loi DUPLOMB, le démantèlement du « Zéro Artificialisation Nette », l’abandon des « zones de faibles émissions » sont à mettre au débit de la coalition des élus thatchériens (le profit d’abord) et des réactionnaires (la tradition tient lieu de science).
Délibérément, le président, ennemi du loup, marche sur sa seule jambe droite.
Et dire qu’il y a des naïfs pour ne pas le savoir et qui s’imaginent que cela changera en 2027 !
Qu’est-ce qui changera en 2027 ?
Les reculs seront déjà effectués :
* Une censure de toute pensée discordante dans les médias.
* L’information publique deviendra de la propagande BOLLORÉ.
* Quant à la police administrative, elle ne tapera pas plus fort sur les manifestants, car il n’y aura plus de manifestations.
* La presse des milliardaires anesthésiera un temps un pays sous contrôle.
Sale temps devant pour la liberté de pensée, pour la science et la raison, pour l’arbre, l’animal et l’homme.
Mais savez-vous pour qui voterait le loup ?
Je ne manquerai pas d’être son mandataire.