Quand les Gaulois aiment les réformes.

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Le monarque électif déplore que les gens rejettent les régressions qu’inflige son dogme économique et que les éléments de langage des manipulateurs de la secte appellent : des réformes.
Il s’agit là encore d’une manœuvre grossière destinée à anesthésier pour mieux opérer douloureusement.
Les gens aiment les réformes qui améliorent la vie, le vrai progrès qui rend meilleur les êtres,les choses et les faits.
Mais ce que propose la secte « libérale » va à l’encontre de ces améliorations.
Soyons concrets et suggérons, de manière nullement exhaustive, quelques réformes au président des riches ami du lobby chasse.
Au président des riches, des oligarques, de la banque et des affaires, nous exposerions les souhaits du bon peuple soumis pour combien de temps encore, souhaits qui seraient de nature à satisfaire l’immense majorité des citoyens et l’intérêt général.
Par exemple : rétablir l’impôt sur la fortune et supprimer la contribution sociale généralisée, instaurer l’indexation des salaires et des pensions sur l’inflation, unifier les systèmes de retraites en adoptant le régime le plus favorable pour les personnes, renforcer les services publics en recrutant des agents pour répondre aux besoins des populations en matière de santé, d’éducation, de justice, de sécurité en créant ainsi de véritables emplois, revoir les règles de financement de l’Etat en renonçant à l’emprunt sur le Marché, renégocier le traité européen pour que la banque centrale dirigée par un conseil d’administration désigné par le peuple Européen serve le bien public et non le Marché, que cette banque ne prête qu’aux Etats et non à des institutions financières qui, elles, prêtent les fonds européens aux Etats ce qui est aberrant.
Mais le président des riches est devenu celui des tueurs agréés.
Bien sûr, avant d’être élu par le peuple français qui n’a voulu, en le faisant, qu’arrêter la division DAS REICH à ORADOUR, il a été choisi par des cercles financiers dont il sert maintenant les intérêts.
Proposons-lui quelques réformes qui seraient très populaires.
Ainsi, 84% des Français souhaitent l’abolition de la chasse à courre selon des enquêtes d’opinion réalisées par des instituts de sondage et 82% voudraient des dimanches sans chasse.
Ne doutons pas que tout citoyen pétri d’esprit démocratique demanderait le démantèlement des structures corporatistes de la chasse issues de l’ordonnance du gouvernement de VICHY du 28 juin 1941 afin que les chasseurs, pas moins Gaulois que les autres, s’organisent aussi mal en associations multiples, divisées et querelleuses que le font si brillamment les protecteurs de la nature et des animaux.
Sans ces structures corporatistes, la chasse, loisir de mort ultra-minoritaire, ne pèserait pas lourd. Marginale dans le pays, la chasse exerce, du seul fait de ses structures, une dictature de fait dans l’Etat.
Entre un lobbyiste de la chasse et le précieux Nicolas HULOT, prise de guerre magnifique du Président, celui-ci a choisi le lobbyiste ce qui révèle la gravité du mal.
Puis, dans un sursaut de dignité républicaine, si on proposait aux Français, par voie référendaire, d’abolir la chasse ?
Il y a présentement un fossé qui se creuse entre les citoyens et le monarque et sa cour peuplée d’hommes de l’ombre, d’officines qui dictent leurs lois contre l’intérêt général et la volonté du peuple.
Quels sont les faits ?
La condition matérielle des gens se dégrade dans le même temps où les profits des oligarques s’accroissent.
Les oiseaux disparaissent dans le même temps où, par démagogie à contre courant, le monarque flatte et gratifie ses amis chasseurs.
Citoyens, l’heure n’est plus à la résignation, à la soumission, à l’inéluctabilité de cette politique suicidaire. Le temps de la colère et de la révolte est venu.
Debout pour les droits sociaux et pour la nature.
En octobre, les éveillés marcheront, dans l’unité de tous, contre les régressions et pour les vraies réformes. Un jour, ils voteront pour que ceux qui vont à la chasse perdent leurs places.


Gérard CHAROLLOIS