On fouille dans nos poches...

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On fouille dans nos poches...
Et les chasseurs nous tiennent les mains pendant qu’on fouille dans nos poches

« Les parties de chasse sont fructueuses en Périgord » assure, dans son édition du 16 /12 le quotidien CPNTiste et tauromachique Sud-Ouest. Qu’on en juge : chaque saison ce ne sont pas moins de 200 tonnes de têtes, pattes, peaux et viscères de sangliers et de chevreuils qui sont, après partage des pièces de viande consommables, abandonnés dans des recoins de bois propices comme au plus profond d’avens discrets.

Des scrupules aussi étonnants que tardifs mais qui s’expliquent par leur volonté de se faire passer, depuis peu, pour de vertueux et civiques défenseurs de l’environnement ont récemment conduit les adhérents de la fédération des chasseurs de Dordogne à renoncer à des pratiques scandaleuses susceptibles de les exposer aux foudres de la loi.

Désormais 51 points de collecte répartis sur tout le territoire départemental, des conteneurs, accueillent les carcasses et les dépouilles des animaux abattus et découpés. L’opération s’élève à 45 000 €. Via des subventions éhontées attribuées par le Conseil général et le Conseil régional, les habitants de la Dordogne financeront l’opération à hauteur de 18 000 € même si la grande majorité d’entre eux est loin de plébisciter ce révulsant loisir cynégétique. De cela les élus ruraux, guidés seulement par leur instinct de survie politique fromagère, n’ont cure : les «chassassins », comme les dénomme Gérard Charollois, règnent en maîtres dans ces campagnes du plus profond desquelles ils manipulent à leur guise… des parlementaires couchés …en chien de fusil !

Ch.C le16/12 source : http://argentine24.canalblog.com/archives/2011/12/16/22979220.html