Contre le terrorisme d’Etat et la mafia tauromachique.

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L'intervention de Gérard Charollois lors de la manifestation qui s'est tenue à Paris le 13 Décembre pour soutenir J-P Garrigues


A l’appel de la CONVENTION VIE ET NATURE, cent cinquante personnes se rassemblèrent le samedi 13 décembre, place du BELLAY à PARIS, pour dénoncer le scandaleux procès intenté à Jean-Pierre GARRIGUES, président du COMITE RADICALEMENT ANTICORRIDA (CRAC EUROPE), devant le tribunal correctionnel de TARBES, le 6 janvier prochain.
Il est reproché à c e militant trop efficace, trop dynamique, trop convaincu, d’avoir organisé à MAUBOURGUET, le 23 août dernier, une manifestation sans déclaration préalable, d’avoir entravé la liberté du travail, fait usage d’un mégaphone et ainsi troublé la paix publique.
Ce jour-là, des amateurs de torture publique organisaient un spectacle de sévices et mises à mort de jeunes taureaux par des apprentis toreros.
Les militants contre la corrida furent brutalisés, gazés, matraqués, violentés par les adeptes de la mort spectacle et par des CRS partisans au-delà de ce qui peut être toléré dans un état de droit.
Qui organisa cette manifestation, le 23 août à MAUBOURGUET ?
D’abord, les promoteurs de ce spectacle et non ceux qui vinrent le conspuer pacifiquement, sans la moindre violence à l’encontre des personnes.
Aucun militant anticorrida n’exerça la moindre agression.
En aucun cas, Jean-pierre GARRIGUES ne peut être considéré comme organisateur.
Il participa, comme près de deux cents personnes à une protestation, mais l’accusation serait bien en peine de prouver qu’il prit une part supérieure à tous autres dans cet événement.
Nous sommes tous, les organisateurs des protestations contre la barbarie des arènes.
Ce n’est pas tel ou tel président, tel ou tel mouvement.
Mais, pour les nostalgiques du franquisme, la répression doit frapper ceux qui pensent mal.
Ils ignorent l’existence des réseaux sociaux sur lesquels circulent spontanément des appels à se rassembler pour blâmer ce qui doit l’être.
A MAUBOURGUET était présent le président du CRAC EUROPE, mais aussi le vice président de la CONVENTION VIE ET NATURE et bien d’autres animateurs d’associations.
En fait, instrumentalisant la justice, exhumant des textes jamais appliqués à l’encontre de nombre de lobbies qui promeuvent partout des rassemblements non déclarés, certains membres des forces de l’ordre, oublieux des principes républicains et s’abaissant à un comportement militant en faveur de la torture, défèrent au parquet d’abord, puis au tribunal correctionnel, un opposant à la corrida qui dérange.
Ce procès est celui du délit d’opinion.
Jean-pierre GARRIGUES n’a violenté personne, n’a dégradé aucun bien, mais il s’inscrit dans la longue file des gens de mieux que persécutent les gens de bien avant que l’Histoire leur rende une vraie justice.


Je remercie les personnes qui manifestèrent, sous la pluie et dans le froid, le samedi 13 décembre pour que ceux qui violent les droits de l’animal ne puissent pas insulter les droits de l’homme dans le silence des lâches.
Je remercie ceux qui se lèveront demain pour que prévalent la vérité, la liberté d’opinion et d’expression et le respect de tous les vivants.



Gérard CHAROLLOIS


Faits et enjeux  : les interventions ...


           David JOLY- Vice-président de la CVN                                           Jean-Pierre Garrigues - Président du CRAC Europe