Quand le monarque congédie sa ministre.

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Hollande autocrateBatho virée ... les loups sont contents ...


La ministre de l'écologie, Delphine BATHO ne s'était guère illustrée par un esprit de résistance aux lobbies contre nature. L'amputation de 7% de son budget lui donna l'audace de critiquer cette absence de volonté gouvernementale de promouvoir l'écologie.
En France, pays encore très monarchiste dans ses  moeurs politiques, la liberté d'expression, officiellement célébrée par  de tonitruantes déclarations des droits, cède constamment sous divers prétextes imposteurs.
Un ministre demeure, comme sous LOUIS XVI un commis du prince tenu de réciter les dogmes officiels sous couvert de "solidarité gouvernementale".
En la forme, certains ministres d'hier et d'aujourd'hui suscitent notre compassion lorsqu'ils doivent citer dix fois par interview le nom de celui qui les fit ministres.
Ce pays ne serait-il pas mûr pour une vraie démocratie dans laquelle chacun, ministre ou chômeur, puisse exprimer librement, sereinement, clairement sa pensée!
L'état, ses hiérarchies désuètes, ses obligations de réserve napoléoniennes reflètent une société sclérosée.

Sur le fond, la ministre renvoyée, tels un TURGOT ou un NECKER, dénonce la dictature de la finance et des marchés qui imposent à un gouvernement pas plus socialiste qu'écologiste, une politique de rigueur monétaire.
"Il faut faire des économies, diminuer la dépense publique, bloquer le salaire des agents et en réduire le nombre".
Sans doute "pour sortir du tunnel"!

Qui peut croire encore à ces billevesées?

Sous le joug de la finance, les sociétés sont entraînées dans une spirale régressive qui n'a rien de conjoncturelle.
Dans les années à venir, les mêmes économistes affirmeront encore : "Il faut réduire la dépense publique, bloquer les salaires, supprimer les emplois".
Et ce jusqu'au jour où les peuples se lèveront pour briser les paradigmes dits "libéraux" et pour rétablir la vraie liberté: celle d'expression.

Quant au nouveau ministre de l'écologie, Philippe MARTIN, souhaitons-lui de résister aux lobbies funestes contre nature, mais souvenons-nous que lorsqu'il présidait le conseil général du GERS, il fit abattre massivement les platanes bordant les routes de son département, platanes dont aucun ne quitta jamais sa place pour venir méchamment percuter un assassin de la route qui sans lui aurait fauché un piéton ou tout autre usager pacifique de la voirie.
Quant aux élus dits VERTS, il serait grand temps pour eux de protéger les couleuvres en cessant de les avaler.
La dignité, l'honnêteté politique commandent qu'ils quittent un gouvernement dont le premier ministre rêve d'un gigantesque aéroport et dont le président de la république fait la cour à des chasseurs.


Gérard  CHAROLLOIS - Président de la Convention Vie et Nature.