Les 3 ultimes erreurs des sociétés humanistes

10/11/10

Les 3 ultimes erreurs des sociétés humanistes

Il est apparemment impossible pour toutes les sociétés humanistes établies d’évaluer à leurs justes valeurs les dysfonctionnements qui les fragilisent et les évolutions majeures qui les vouent à l’échec et à la chute.

La première erreur d’appréciation est apparue en 2008 lors de la crise systémique vite réduite à une crise financière ponctuelle.

Or, deux ans plus tard, aucun pays n’en est véritablement sorti. Pire, les pays riches se livrent à une guerre, non médiatique mais meurtrière, des monnaies qui va précipiter certains peuples dans une crise économique catastrophique qui ne laissera personne indemne !

La loi du marché qui est la loi de la concurrence ne peut qu’ « affamer certains pour en nourrir abondamment d’autres ».

Toutes les sociétés humanistes ne veulent rien voir, ne rien savoir. Leur seul objectif étant apparemment de tout faire comme avant.

La seconde erreur est de refuser de prendre en compte une donnée pourtant essentielle dans les conditions d’existence de l’humanité : son nombre !

Comme si, passer de 3 milliards à 7 milliards d’êtres humains n’avait aucune incidence sur l’alimentation, le logement, l’emploi, la santé, l’espace…

La dernière erreur, la plus rejetée par les sociétés religieuses et humanistes est la non reconnaissance de l’être sensible animal : la non reconnaissance du caractère irremplaçable de son existence, la non reconnaissance de l’espèce, la non reconnaissance des lieux de vie.

Le combat emblématique de la Protection Animale est aussi celui de la Nature et de la préservation de la biodiversité.

En refusant catégoriquement et toujours avec mépris la moindre passerelle et le moindre compromis avec la civilisation bio-végétale émergente les sociétés religieuses et humanistes précipitent leur déclin et leur chute.

Mais il ne suffit pas d’attendre l’échec et la chute inéluctables des sociétés humanistes pour préparer l’avenir.

Il ne s’agit pas de ralentir la dévastation de la planète, il s’agit d’y mettre fin.
C’est à chaque biocentriste de respecter et de faire respecter le vivant dans sa globalité, sa richesse et sa diversité ; de respecter et de faire respecter l’être sensible humain et animal dans sa spécificité.

Jean-Claude Hubert
Vice Président de la CVN
http://www.ecologie-radicale.org

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