Sept milliards d'animaux humains, et les autres?

Gérard CHAROLLOIS le dimanche 30 octobre 2011
TEL 06 76 99 84 65
Sept milliards d’animaux humains et les autres ?
Victimes des mythes abrutissants qui conduisirent l’homme « à croître et multiplier », la biodiversité se meurt, les espaces naturels disparaissent devant une urbanisation cancéreuse, les êtres vivants, humains ou non-humains sont exploités, marchandisés, conditionnés pour produire et dégager du profit.
Un milliard d’humains en 1800. SIX MILLIARDS EN 1998 et sept milliards en ce mois d’octobre 2011.

Les « experts » formatés vont toutefois répétant :
« Ne vous inquiétez pas bonnes gens. La population humaine ne va pas proliférer indéfiniment et va même se stabiliser autour de quinze milliards ».

Simples projections purement idéologiques et anthropocentristes, relais des obscurantismes religieux incitant à la pullulation inconsidérée au détriment de toutes les autres espèces.

Car le problème tient d’abord à la cohabitation planétaire entre le grand destructeur de vies et toutes les autres formes biologiques.
Les commentateurs anesthésiants ne posent le défi démographique que sous l’angle des ressources permettant à l’espèce élue de consommer des aliments, bien sûr, mais aussi des biens manufacturés, des voyages, des 4x4, des gadgets électroniques, de l’énergie. Ces tenants du prêtà-penser ne posent que cette question égotiste : Comment nourrir tant d’humains, comment pourront-ils semer partout nuisances et dévastation ?
Or, pour nous, biocentristes, le défi tient au maintien d’espaces vitaux pour toutes les espèces qui ont, d’un point de vue éthique, le droit de survivre nonobstant l’expansion humaine.

La nocivité de l’homme ne réside pas tant dans le nombre que dans son comportement.

Sept milliards d’amoureux de la nature généreraient moins de saccages et de cruautés que quelques centaines de millions d’exploiteurs cupides et sadiques.
Sept milliards d’humains pourraient cohabiter pacifiquement avec les éléphants, les tigres, les ours, les loups et les cormorans si le degré d’élévation morale de l’humain était indexé sur son taux de croissance démographique.
Les faits démentent l’optimisme.
Les barbares sont parmi nous propageant morts et artificialisations.
Notre espèce encombre l’espace et s’imagine supérieure.
Contemplez les conflits, les massacres d’humains à travers le monde aux noms de billevesées grotesques ou d’intérêts sordides.
Cet animal est bête à s’entre-tuer pour des dieux imaginaires, pour des drapeaux et des tribus et il ose s’affirmer intrinsèquement séparé du règne du vivant !
Fait divers instructif sur la nature humaine :
Le 8 octobre dernier, dans un village du GARD, RODILHAN, une foule malsaine se pressait pour voir de jeunes gens s’entraîner à torturer et à tuer, dans une arène, des veaux.
Avant l’édifiant spectacle, quelques dizaines d’humains indignés s’enchaînèrent pacifiquement sur le sable du sacrifice projeté. La foule des amateurs de sang se rua sur eux, les frappant avec une violence et des manifestations de haine que dictent seules de bien mauvaises consciences obscurcies.
Nous savons l’animal humain capable de concevoir des camps, des génocides, des guerres, des bombardements de populations civiles désarmées et c’est le même instinct sadique qui ici et là surgit en grande lumière lorsque les conditions politiques ou les « traditions » libèrent la perversité.

Alors, quel facteur libérera la planète de son cancer ?

Deux scénari se conçoivent.
---soit, l’espèce humaine, après son expansion démographique, finira victime de sa propre nuisance, s’autodétruisant d’une manière ou d’une autre.

----soit l’humain mute dans son comportement et adopte à l’égard du vivant, c’est-à-dire à l’égard de lui-même et des autres formes de vies, une culture de respect et de raffinement des mœurs. Il se guérit de son instinct de mort.
Pessimistes ou optimistes : choisissez un pronostic sur la nature de la sortie de l’immense salle de torture en laquelle l’homme transforme présentement sa planète.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES Êtres vivants et des equilibres naturels.

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