Nicolas HULOT: la meilleure option.

Depuis dix ans, le parti conservateur au pouvoir, en proximité avec le parti CHASSE PÊCHE NATURE ET TRADITIONS, multiplie les cadeaux au lobby de la chasse, au même titre qu’il privilégie les promoteurs, les aménageurs, les spéculateurs au détriment de la nature.

En 2012, un double impératif se présente pour les écologistes, ceux qui aiment l’arbre, l’animal et l’homme :
---- chasser l’UMP CPNT du pouvoir ;
---- renforcer le poids de l’écologie dans une majorité parlementaire nouvelle.

Bien sûr, les Français de ce début de siècle n’éliront pas un biocentriste, ni même un écologiste opportuniste.
En Occident, la démocratie s’altère en ploutocratie dès lors que les résultats électoraux sont corrélés aux dépenses de campagne des candidats.
Les oligarques achètent la présidence des USA et celles des autres pays « démocratiques » victimes de la « publicité politique ».
Pourquoi les rois du béton, des travaux publics, de l’armement s’offriraient-ils des chaînes de télévision et des journaux, si ce n’était pour « communiquer » !


Les sociétés sont ce qu’elles sont et pour agir il convient toujours de commencer par un diagnostic objectif des faits.
Il semble acquis que pour écarter le parti de l’argent qui corrompt et détruit, le parti des chasseurs et des traditions, le parti du « premier cercle » des affairistes, il faudra enpasser par l’élection d’un président de la république social-démocrate, dit socialiste.
Ce président, quel qu’il soit, sera productiviste, nullement empressé d’améliorer la condition animale et de sauver la biodiversité.
Il y a même des sociaux-démocrates égarés qui prônent les lignes à très grande vitesse et les aéroports et qui ne sont pas plus généreux envers l’animal que les pires réactionnaires.

Il conviendra d’inciter, par un rapport de force électorale, le parti du futur président à intégrer des écologistes dans la majorité parlementaire future et dans le gouvernement issu des élections à venir.

Pour atteindre le premier objectif, à savoir écarter les amis du CPNT, il est impératif d’éviter le syndrome du 21 avril, c’est-à-dire l’élimination dès le premier tour de l’élection présidentielle de candidat susceptible d’être élu.

Un duel, droite de l’argent contre droite nationale, au second tour, signifie la victoire inéluctable de la première.
Pour ne pas revivre la catastrophe d’avril 2002, le candidat dit abusivement socialiste doit demeurer présent au second tour.
Cela implique que le camp du mieux ne disperse pas davantage ses voix que le fera le camp de la réaction.
Or, le vote écologiste est essentiellement un vote de gauche, donc un vote affaiblissant le score du leader social-démocrate, au profit du champion de la caste féodale du « premier cercle ».
Il se trouve que la candidature de NICOLAS HULOT présente d’un point de vue tactique un immense avantage.
Par sa personnalité, il captera des électeurs dans les deux camps.
Il diminue dès lors le risque d’élimination, au premier tour, de celui qui tiendra l’an prochain le rôle tenu par JOSPIN en 2002.
Il y a même des « pensionnaires de maisons de retraites », des téléspectateurs de la chaîne béton, susceptibles de voter pour lui !
Ces personnes ne voteraient pas pour un quelconque autre candidat écologiste.


Nicolas HULOT représente ainsi, pour la droite, le pire candidat écologiste, celui qui ne puise pas qu’à gauche ses électeurs potentiels.

Avec Nicolas HULOT, les écologistes politiques peuvent se compter à la présidentielle sans risquer de favoriser le maintien au pouvoir de ceux qui bradent la nature, les services publics, les droits sociaux pour complaire à l’extrême-chasse et aux accapareurs privés (de scrupules).

Mais, cette candidature comporte, en outre, l’avantage d’élever le score de l’écologie politique dans cette élection par essence très défavorable à notre courant de pensée.
Du score du candidat, quel qu’il soit, dépendra par la suite la prise en considération des valeurs de l’écologie.

Si le candidat recueille 2% des suffrages, les autres partis de gouvernement, mépriseront les revendications des protecteurs du vivant.
Si le score s’élève, les aspirations écologistes seront incontournables pour les alliés des VERTS.
Par-delà les subalternes questions de personnes, prenons en considération la représntativité des courants de pensées mesurée par les élections.

En politique, tout est question de rapport de forces.
Il est évident que par sa notoriété, l’ancienneté de ses engagements pour la nature, sa présence médiatique, le fait qu’il peut séduire des strates diverses de la société, Nicolas HULOT est l’un de ceux qui peuvent le mieux hisser le score des écologistes à un niveau respectable.
Ce sera, pour la préparation des élections législatives qui suivront et la constitution du gouvernement, un argument fort et décisif.
Enfin, sur le fond, Nicolas HULOT est un écologiste, c’est-à-dire un homme qui aime la nature.
Eu égard aux circonstances, je pense qu’il est le meilleur candidat que puisse proposer le courant de pensée écologiste.
En 2007, j’avais déploré son neutralisme confortable et inefficace.
Son pacte écologiste, signé par tous les candidats, ne pouvait qu’être renié par des acteurs en représentation qui servent bien d’autres maîtres et intérêts que ceux de la diversité biologique !

S’engager exige du courage et la chance de déplaire.
Monsieur HULOT, bienvenu au club !


Evidemment, il n’est pas membre de la CVN, mais les idées sont en marche.
Il faut, en politique, sortir de la notion d’alternance pour en venir au choix d’une alternative.

L’alternance est une absurdité :
Les forces de mieux, parvenues un temps au pouvoir, font faire à la société quelques pas en avant.
Viennent, suite à un nouveau scrutin, les forces réactionnaires, qui font faire autant de pas en arrière.
C’est la définition de l’immobilisme assuré.

L’alternative implique une conquête, une mutation, une rupture positive vers une autre société fondée sur la prévalence
De l’être sur l’avoir, du vivant sur le profit, une société sans chasse, sans corrida, une société plus oblative pour les humains et pour l’ensemble des êtres vivants.
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

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