Une force pour le vivant : rendez-vous à PARIS le 8 octobre prochain

Le sacrifice systématique des intérêts écologiques à ceux de l’argent, la complaisance à l’égard des chasseurs, l’encouragement de l’actuelle ministre de l’écologie aux braconniers d’oies cendrées jusqu’au 9 février au mépris de l’état de droit, les autorisations réitérées de tirs de loups, bien que les effectifs de l’espèce soient en régression en France cette année, le culte des firmes, de la spéculation, du profit, la différence de traitements par la puissance publique des manifestants selon qu’ils soient ou non exploitants agricoles, tous ces faits contre nature et contre l’humanité de l’homme appellent une riposte éthique et politique.
Les enquêtes d’opinion peuvent bien révéler qu’une immense majorité de Français condamne la chasse, la torture tauromachique, des milliers de manifestants poursuivant d’autres buts que leurs petits intérêts égoïstes peuvent bien se rassembler à LYON pour défendre les loups, les scientifiques peuvent bien remettre d’inquiétants rapports sur la mort de la biodiversité, les gouvernants demeurent les pantins grotesques et irresponsables de groupes de pressions malfaisants.
Il faut en finir avec cette casse de la nature, cette indifférence à la souffrance des animaux, sortir de cet avilissement de l’humain par la culture de la compétition, de la concurrence, c’est-à-dire de l’écrasement d’autrui et de l’exploitation insatiable des êtres et des choses.
L’action purement associative, tellement précieuse, généreuse, intelligente, touche ici à ses limites résultant d’un fait incontournable.
La classe politique ne connaît que le rapport de forces et nous devons cesser de tendre la sébile pour obtenir des rendez-vous à la sauvette avec des membres de cabinets, cependant que les lobbies nuisibles sont reçus, avec déférence, par le chef de l’Etat et ses ministres qui font la danse du ventre devant les ennemis de la terre.
Ce n’est point par je ne sais quelle ambition personnelle de carrière (dont je n’ai aucun besoin) que j’ai résolu de porter, en politique, les idées, les aspirations, l’éthique du respect du vivant et de l’amour de la nature que je défends depuis près de quarante ans, dans un cadre associatif.
Je le fais en considération de la soumission des élus aux franges les plus archaïques de la société.
J’irai jusqu’au bout dans cette action, conscient de devoir servir une cause.
Dès lors, si dans les mois à venir, s’organisent des « primaires de l’écologie », j’en serai.
En l’absence de primaire, ce qui paraît probable, nous tenterons d’obtenir les cinq cents signatures d’élus permettant une candidature à la présidentielle de mai 2017 pour que l’écologie biocentriste parle, mobilise, pèse sur les faits.
L’objectif est de prouver que ceux qui aiment la vie sont plus nombreux, plus puissants, plus déterminés que ceux qui propagent la mort et la destruction.
Avec vous, nous pouvons administrer cette preuve et inverser le rapport des forces, en ce pays, actuellement courbé sous le joug des ennemis de la terre.
Aller jusqu’au bout ?

Oui, toutefois s’il advenait que Nicolas HULOT, qui a explicitement indiqué ne pas concourir à une éventuelle « primaire », optait pour candidater individuellement, considérant qu’il est « l’écologiste le plus populaire de France », je participerais à son combat, sans rien renier de notre spécificité, pour que conviction et efficacité s’allient.
Toujours, l’unité s'impose.
Avec tous ?
Non, pas avec ces faux écologistes qui refusent de signer les propositions de lois d’abolition de la chasse à courre et qui soutiennent les piégeurs de passereaux aux gluaux, en PROVENCE.
Il y a ici incompatibilité éthique fondamentale.
En juin 2011, lors de la précédente primaire de l’écologie, j’annonçais dans ces éditoriaux, un an à l’avance, que Nicolas HULOT obtiendrait 7% des voix à la présidentielle de mai suivant, s’il était retenu, alors qu'Eva JOLY, sa concurrente, nonobstant ses éminentes qualités personnelles et sa compétence remarquable dans la lutte contre l’argent sale, ne recueillerait que 2% des voix à l’élection présidentielle.
Et cela change tout.
Si l’écologie est forte, nous pouvons stopper les grands projets dévastateurs, faire reculer la barbarie de la chasse, sauver effectivement la biodiversité.
Lorsque l’écologie est faible, les mouvements citoyens, les associations ne pèsent pas lourd.
Présentement, l’écologie politique est évanescente.
Nicolas HULOT, en refusant ces jours-ci le ministère de l’essentiel, prouve qu’il partage avec nous le souci de servir une cause et non d’orner une carte de visite.
D’autres, écologistes un jour, opportunistes toujours, rêvent de devenir ministre, non pas pour améliorer le rapport des hommes à la nature et au vivant, mais parce qu’ils imaginent que le titre les honorera, superbe et touchante naïveté.
En conséquence, avec tous ceux qui souhaitent faire gagner nos idées, je serai au rendez-vous du pays, soit en qualité de candidat, soit en soutien de Nicolas HULOT, s’il s’engage.
Nous devons, ensemble, quelle que soit l’option, reconstruire, dans le champ politique, une force qui va.
Aussi, j’appelle tous les écologistes politiques, par-delà les partis et les parcours, tous les défenseurs des animaux, tous les protecteurs de la nature à s’unir, par-delà les étiquettes d’hier, les querelles d’égos pour le triomphe de l’intérêt supérieur du vivant, incluant bien évidemment l’humain, aux côtés de la diversité des espèces et des individus animaux, êtres sensibles.
Le samedi 8 octobre prochain, nous réunirons à PARIS, avec tous ceux qui veulent en être et en n’excluant personne, les assises de cette force au service du vivant.
Immédiatement, nous devons mettre en place les bonnes volontés pour contacter les élus et solliciter leurs parrainages.
Je ne vous dissimule pas que ce recueil des signatures sera l’obstacle à surmonter mais, grâce à votre mobilisation, nous pouvons y parvenir.
Le vivant a besoin de nous.

Gérard CHAROLLOIS

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