Quand les abuseurs abusent…

Communiqué du 8 Mars 2013

A force de se voir accorder moult cadeaux par les pouvoirs publics, la situation des " tueurs agréés" devient ubuesque dans notre pays.

Très rarement inculpés pour leurs comportements dangereux, les accidents qu’ils génèrent, ainsi que les trop nombreux décès (57 morts pour la saison 2012-2013 d’après nos amis du site "La buvette des Alpages"), nos flingueurs nationaux, qui décidément ne doutent de rien, tentent une nouvelle fois d’imposer leurs règles !

Par le biais de la question écrite N°19956 de M. Julien Aubert, député UMP du Vaucluse à l’Assemblée Nationale, ils voudraient voir imposer le port de gilets fluorescents aux photographes animaliers, sous couvert de problèmes de sécurité que poseraient leurs camouflages. Dans un même temps, ils demandent l’encadrement par des textes de la présence des photographes en forêt, prétextant certains dérangements qu’ils causeraient aux cycles naturels (il est clair que le bruit d’un appareil photo est bien davantage source de stress que celui d’un fusil…!). Et bien entendu, pour parachever le tout, la vigilance de l’ONCFS est elle  aussi souhaitée pour faire respecter ces mesures !

On croit rêver !

Mais non ! C’est bien chez nous, en France, Pays Républicain s’il en est (du moins encore pour le moment …) que cela se passe. Avec moins d’un million de pratiquants, ce lobby tente une nouvelle appropriation de la nature.
A analyser leur demande, on pourrait se demander s’ils ne craignent pas plutôt d’être à nouveau photographiés à leur insu, en commettant des actes illicites !
Que craignez-vous donc, messieurs, pour vouloir ainsi absolument connaître la présence de photographes ? Qu’on vous surprenne lors de lâcher clandestins de cochongliers ou autres espèces artificielles ?
Qu’on vous photographie en train de braconner ?
Ou n’est-ce pas plutôt de peur d’être à nouveau filmés quand vos instincts de violence se libèrent, lors de chasses (à courre notamment), ou d’opérations de déterrage, et que vos pratiques soient à nouveau étalées au grand jour par les protecteurs de la nature ?
Drôle de manière de tenter de gommer là encore la réalité de vos activités meurtrières et de blanchir votre image !

La CVN, tout comme le reste des associations et militants animalistes, va être très attentive à la réponse apportée par le Ministre interrogé, M. Jean-Marc Ayrault…

Jean-Paul PERONNET
Secrétaire général de la Convention Vie et Nature

Stop à la  Vivisection !


VIVISECTION: L’interdiction totale de l’expérimentation animale pour les cosmétiques commercialisés dans l’Union entre en vigueur.

Il s'agit d'un pas en avant  important (en lien le détail de la Directive). Mais il est hors de question d'en rester là. Les folies expérimentales doivent cesser dans les laboratoires. Nous vous rappelons qu'une Initiative Citoyenne actuellement en cours vous donne la possibilité de vous exprimer sur ce sujet.  Si  1 million de signatures sont réunies la Communauté Européenne sera amenée à prendre des dispositions pouvant conduire à l'abrogation de la vivisection en Europe. (Tous les détails du mouvement STOP VIVISECTION en cliquant sur ce lien).


Pélodyre ponctué

 


Christian LEBRAUD, adhérent de la CVN et  fervent observateur de la nature  nous fait partager sa passion mais aussi son inquiétude pour les amphibiens ...


Tous les amphibiens sont protégés par l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007.
Malgré cette protection ils sont de plus en plus menacés : urbanisme, pesticides, introductions d’espèces exotiques … Ils ont absolument besoin de mares, de ruisseaux pour se reproduire.
Or cinquante pour cent des mares ont disparu en cinquante ans. Celles-ci ont une fonction écologique capitale ; ce sont des micro zones humides qui abritent amphibiens, libellules, insectes aquatiques et de nombreux animaux viennent s’y abreuver.
Cet article est une synthèse de données obtenues lors des sorties diurnes et nocturnes (écoutes et observations) sur vingt huit mares depuis 1997.    
Ces points d’eau sont situés sur sept communes faisant partie du bassin versant de la rivière Mosson.
Le but essentiel est de savoir que les dates et le nombre de pontes peuvent varier d’une année à l’autre ainsi que d’une espèce à l’autre.
Chaque espèce se reconnait à son chant et à sa ponte.

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