TOTAL-ement soumis aux forces d’argent


Communiqué de la Convention Vie et Nature du 11 Juin 2018


Le gouvernement français autorise la firme TOTAL à raffiner trois cent mille tonnes d’huile de palme par an, pour incorporation dans du diesel.
Or, la culture du palmier à huile en Indonésie prive les orangs-outans de leurs forêts contribuant à la disparition de cette espèce et à une déforestation massive.
Dans votre alimentation, l’huile de palme est malsaine et sans prôner une police du mode de vie, nous incitons tout ami lecteur à bannir les aliments en recelant, tant pour la santé de la biodiversité que pour sa propre santé artérielle.
Les industriels transforment cette huile en carburant pour les moteurs en utilisant cet argument de vente parfaitement mensonger : les biocarburants.
D’une manière générale, il faut beaucoup de surfaces agricoles déboisées, beaucoup d’engrais et de biocides pour produire des carburants et les agrocarburants sont tout sauf BIOcarburants.
Ils sont plus nocifs que les carburants d’origine fossile.
Que valent les orangs-outans pour un gouvernement français aux ordres des milliardaires ?
En cette affaire exemplaire, la puissante FNSEA, syndicat du productivisme agricole, toujours mobilisée pour défendre les biocides, proteste vigoureusement en bloquant des raffineries, contre l’autorisation consentie à TOTAL d’importer les trois cent mille tonnes d’huile de palme.
Bien sûr, le souci du vivant n’anime pas le lobby agricole soudain converti au sort tragique de la biodiversité.
C'est la perspective de perdre un juteux marché et des opportunités d’écouler de l’huile de colza pour les moteurs qui motivent les agriculteurs ...
Toutefois, sur ce point, notre condamnation rejoint celle des agrochimistes.
Evidemment, comme face à toute contestation populaire, le gouvernement, droit dans ses bottes dorées, ne cédera rien.
Pour ceux qui dirigent ce pays depuis un an, seuls les oligarques pèsent et seuls leurs intérêts sont servis au détriment des droits sociaux et de l’écologie.
Vous pouvez bien faire grève, manifester, pétitionner, argumenter, les intérêts du sordide monde des affaires passent avant le peuple.
Qu’en résultera-t-il ?
D’abord de la résignation, et puis un jour, un soulèvement radical et salutaire.
Un jour, ceux qui pour faire de l’argent sale assassinent le vivant devront rendre des comptes devant l’Histoire et devant les tribunaux.

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