Pour la présence de l’ours


Communiqué de la Convention Vie et Nature du 28 Mars 2018

Les Pyrénées ne comptent plus que deux ours mâles de souche locale, la dernière femelle CANNELLE ayant été tuée par un chasseur en novembre 2004.
Pour sauver le patrimoine génétique de cette variété, le ministère de l’écologie envisage la réintroduction de deux femelles en vallée d’ASSE, dans les Pyrénées Occidentales.
Les naturalistes et amis des ours se réjouissent cependant que les habituels ennemis de la terre, en mal d’aseptisation de la planète, fulminent contre le maintien d’une population ursine qu’ils ont amenée aux portes de l’extinction.
L’ours est l'emblème d’une nature riche, diversifiée, authentique et il justifie la protection de vastes zones ce qui profite à l’ensemble de la biodiversité.
Il convient de se féliciter de ces réintroductions et de veiller à leur succès par des mesures d’accompagnement permettant de préserver les animaux relâchés et leurs milieux.
Dans le passé, les chasseurs tueurs d’ours bénéficièrent d’une lâche complaisance de la part des autorités. Ils invoquèrent la frayeur que leur procura l’animal pour échapper aux poursuites, allégations ridicules entérinées par des agents publics pusillanimes et inconscients des enjeux.
Les ennemis de la terre doivent être sanctionnés sévèrement lorsqu’ils attentent à la pérennité de la biodiversité.
Les subventions généreuses à l’élevage de montagne doivent être subordonnées à la présence des grands prédateurs : ours, loups et lynx.
Sans ces mesures, la nature serait condamnée avec les ours, les vautours, les loups, les marmottes, les tétras et tout ce qui vit et ne rapporte rien aux exploiteurs de l’espace.
 
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