Grippe aviaire, le scandale de l'élevage concentrationnaire

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Communiqué de La Convention Vie et Nature du 22 Février 2017


 
La CONVENTION VIE ET NATURE dénonce les massacres massifs de canards et d'oies, au nom d'une illusoire lutte contre la propagation du virus H5N8 dit de la grippe aviaire.
Cette année encore, un million trois cent mille canards ont déjà été tués (ils disent abattus) et le ministère décrète la mort vaine de six mille autres oiseaux dans les LANDES ET HAUTES- PYRENEES
Une enquête judiciaire serait en cours pour démasquer d'éventuelles contaminations d'origine humaine.
Comment ne pas éprouver un profond malaise devant ces sacrifices de millions d'êtres sensibles, reconnus comme tels par les lois de la république et les constitutions de la plupart des pays.
Ces massacres rappellent les bûchers de cadavres de vaches dites "folles" observés en Europe en 1996, lorsque l'élevage intensif avait contaminé ces herbivores par des farines animales porteuses du prion incriminé.
Une certaine agriculture industrielle aboutit à cette abjection qu'est la marchandisation du vivant.
Pour ces filières, un canard n'est rien d'autre qu'un produit élevé, engraissé, transporté d'une unité de gavage à une unité d'abattage, sans la moindre considération pour l'être vivant.
Ce sont ces pratiques intensives, ces déplacements massifs d'animaux concentrés qui génèrent ces épizooties qui perdureront aussi longtemps que ces modes de traitement du vivant.
Par ailleurs, la chasse française artificialisée relâche, chaque année, plusieurs centaines de milliers de canards colverts pour alimenter le stand de tirs des chasseurs.
Les appelants des chasseurs font courir des risques de contamination à l'avifaune migratrice.
Mais cela, il faut le taire !