Par-delà la primaire de l’écologie.

Dans un souci d’unité du mouvement écologiste, j’ai, en qualité de représentant de l’écologie biocentriste, posé ma candidature, à la primaire organisée par le parti EUROPE ECOLOGIE LES VERTS.

Je l’ai fait pour proposer, hors de la classe politique déconsidérée, une alternative.

Or, la recevabilité des candidatures est subordonnée aux  parrainages de 36 membres de l’organe directeur du parti, élus en fonction des résultats des motions internes.

Ce processus d’élimination des candidats, faute de soutien par une « écurie » interne au parti, risque de  compromettre l’intérêt d’une primaire ne proposant que des membres de l’appareil partisan.

Dès lors, en l’absence d’ouverture, la désignation du candidat ou de la candidate ne  suscitera aucune mobilisation citoyenne et ne présentera aucun intérêt.

 

Dans l’hypothèse où notre courant de pensée, ni plus, ni moins légitime que les autres, ne pourrait pas s’adresser aux citoyens, c’est-à-dire, si nous n’obtenions pas les parrainages, je ne me considérerais nullement concerné et, moins  encore, lié, par une primaire dont nous aurions été exclus.

En 2011, lors de la précédente primaire de l’écologie, j’avais invité à soutenir Nicolas HULOT, en exposant qu’à défaut, la candidate des VERTS n’obtiendrait que 2% des suffrages, à la présidentielle D’avril 2012.

 

Je ne peux que réitérer mon analyse, en 2016, pour 2017.

Partant d’une constatation d’évidence, à savoir, que les citoyens rejettent massivement la classe politique, ses manœuvres subalternes, ses jeux de microcosmes partisans, ses ambitions manifestes, les écologistes se devaient d’échapper à cette caricature et offrir une démocratie participative, ouverte, loyale, exempte de jeux de forces internes à un appareil.

 

Si la primaire ne devait pas permettre un vrai débat, mon devoir sera d’informer ceux qui se reconnaissent dans notre pensée écologiste, de notre absence de ce naufrage éthique.

 

Il existe, au sein de l’écologie, pensée neuve, des nuances, des différences qui doivent s’exprimer, s’exposer, se confronter, de manière apaisée et loyale.

Nous, défenseurs de l’arbre, l’animal et l’homme, portons les aspirations de millions de personnes désireuses d’entretenir un lien nouveau avec la nature.

Nos valeurs, nos aspirations, notre programme sont ceux de l’écologie entendue par les citoyens comme un nouveau rapport à la nature et au vivant.

 

D’autres candidats sont parfaitement fondés à représenter d’autres sensibilités que les nôtres.

La confrontation, le grand débat des idées, les choix par les citoyens devraient résulter d’une consultation de tous, via une primaire ouverte dont nous accepterons le résultat.

En revanche, nous considérerons invalide, une élimination par une manœuvre d’appareil partisan.

 

A ce jour, les options demeurent  ouvertes, bien que la lucidité, le devoir de vérité qui me lie à  mes lecteurs m’obligent à douter du succès de ma tentative d’unité.

 

Les petites ambitions personnelles, les plans de carrière, poisons délétères de la politique discréditée, nous sont étrangers et nous en connaissons le terme inéluctable : 2% des suffrages, l’an prochain, à la présidentielle.

Certains le savent mais leur pulsion à occuper le haut de l’affiche prime sur l’affaiblissement des combats de l’écologie que génèrent leurs ambitions égottistes.

 

En toute hypothèse, je donne rendez-vous à tous ceux qui veulent se battre pour une écologie au service du vivant, le samedi 15 octobre prochain, à l’AGECA, 177 rue de CHARONNE, PARIS XI.

Construisons une FORCE POUR LE VIVANT, pour faire de la politique autrement, pour servir une cause et non se servir d’elle, pour cesser la course aux apparences du pouvoir.

 

Gérard  CHAROLLOIS

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