Elevage de primates à Strasbourg : les dernières précisions en provenance de Pro Anima...

Voir notre article du 6 Janvier par ce lien à ce sujet

A ce jour, nous sommes plus de 51.000 à nous opposer à la cruauté envers les animaux ainsi qu'à l'archaïsme scientifique de la vivisection à laquelle ces singes sont destinés.

La cruauté - inutile - de l'expérimentation animale.

Les singes détenus à Nierderhausbergen proviennent de l'île Maurice et d'Asie. En septembre 2014, une enquête de BUAV et Soko Tierschutz montrait l'horrible réalité que vivent les singes, de l'île Maurice au laboratoire Biological Cybernetics à Tübingen en Allemagne. Rappelons que l'expérimentation animale est encore moins efficace qu'un lancer de pièce à pile ou face pour prédire les réactions cliniques d'un médicament sur les patients humains (37 à 50% de prédictions positives).

Lors des différentes interviews, Madame Fanélie Wanert, directrice du centre d'élevage, a dit aux journalistes que les primates étaient utilisés pour la recherche sur les maladies neurodégénératives et les maladies infectieuses. Or on ne connait pas de singe spontanément Parkinsonien. On peut le rendre tremblant en détruisant chimiquement des cellules de son cerveau, mais ce modèle ne nous apprend rien sur la cause de la maladie chez l'Homme, ni sur le traitement, car les cellules détruites le sont irrémédiablement. En ce qui concerne les maladies infectieuses, le primate ne contracte ni le SIDA ni l'hépatite B dans sa forme aigüe ou chronique. Pour Alzheimer les technologies novatrices (caméras à positrons ou imagerie de résonance magnétique, non invasives) permettent de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau humain. Là aussi le recours au modèle animal retarde les progrès de la science.

Ce qui a été entrepris suite à la pétition.

Le comité scientifique Pro Anima est parvenu à médiatiser notre opposition :

- Sur l'Obs - Le Plus, le 26 novembre, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, le 10 janvier, dans l'Ami Hebdo, le 25 janvier, sur Rue 89 Strasbourg, le 2 février et dans l’Alsace, le 10 février dernier.

- Laurence Abeille (EELV) et Arlette Grosskost (UMP), députées, ont posé une question écrite au gouvernement.

- Geneviève Gaillard (PS), députée, présidente du groupe d’études “protection des animaux” de l’Assemblée nationale et vétérinaire a rédigé un courrier envoyé à plusieurs ministères (Agriculture, Santé, Écologie, Recherche) et a demandé la tenue d’une réunion interministérielle d'arbitrage sur le bien-fondé de l'ouverture et l'extension de ce centre.

- L’eurodéputée Dominique Bilde (FN) a présenté à ce propos une proposition de résolution au Parlement Européen.

Des courriers ont été adressés au Silabe, au Préfet ainsi qu'aux ministères de l'Agriculture, de la Recherche et de l'Écologie. Des recherches juridiques sont toujours en cours. Spécialiste en droit de l'environnement ou en droit public ? N'hésitez pas à contacter Pro Anima : pro.anima67@orange.fr

Rendez-vous dans la rue en juin !

Animalsace organisera une mobilisation courant juin à Strasbourg. Nous aurons besoin de votre participation massive pour envoyer un message fort. Montrons notre opposition à cette extension et à l'existence même du centre de primatologie de Nierderhausbergen.
Pour plus d'informations, rejoignez l'évènement Facebook en cliquant ici.

Continuez à diffuser au maximum cette pétition à votre entourage et sur vos réseaux sociaux.

Nos voix comptent !

Animalsace et Pro Anima.

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