Usage d'armes à feu contre des agents de l'ONCFS : une étape de franchie par les anti-nature.

 


Source : Association FERUS - lien vers le site de Ferus.


Le 30 août, deux journalistes de France 3 Midi-Pyrénées, alors qu’ils réalisaient un reportage sur un troupeau prédaté par des canidés non identifiés près de Gourdon dans le Lot, ont été mis en joue par un éleveur armé d’un fusil de chasse. Source ==> ICI 

Communiqué de FERUS, 30 août 2017

Les faits se sont déroulés vendredi 25 août alors que les agents de l’ONCFS allaient effectuer une expertise des dommages et dégâts sur une estive d’Auzat (Ariège). Des individus ont tiré « plusieurs dizaines de coups de fusil » tout en éructant « des menaces de mort » à l’encontre des quatre agents. L’usage d’une arme à feu démontre qu’une étape vient d’être franchie, comme nous le redoutions dans un récent communiqué.

Rappel des plus moches coups de sang des anti-nature ces dernières années :

  • août 2012 : 3 agents de l’ONCFS agressés par un éleveur dans le Mercantour;
  • novembre 2013 : dégradation des locaux de la SAPN lors d’une manifestation d’éleveurs à Gap;
  • septembre 2015 : prise en otages et séquestration des représentants du parc de la Vanoise par des éleveurs;
  • octobre 2015 : menaces de mort + dépôt de cadavres de brebis devant le lieu de travail de la présidente de l’association Sauvons les loups alpins (Briançon);
  • novembre 2015 : saccage par des éleveurs des bureaux de l’ALEPE, situés en Lozère;
  • août 2017 : agression physique d’un naturaliste pro-loups par des éleveurs à Sévérac le Château (Aveyron);
  • août 2017 : 4 agents de l’ONCFS pris à partie en Ariège par des éleveurs (menaces + coups de fusils).

Bien que nous condamnions fermement tous les tirs de régulation effectués par la brigade “loup” qui ne démontrent absolument rien, nous ne pouvons pas tolérer que l’ONCFS puisse être menacé – physiquement à travers ses agents – dans son travail de contrôle des prédations, quand il s’agit d’attribuer ou non une responsabilité à l’ours ou au loup et de mettre en évidence une absence ou défaillance dans la protection des troupeaux, ce que nous considérons comme prioritaire dans ce dossier.

Il faut impérativement mettre un coup d’arrêt à cet engrenage de violence qui ne résoudra rien à la problématique.

 

 

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