Le VRAI prix des oeufs ...

... et …. quand les Poules (re)vivent !

Histoire d'un sauvetage réalisé et relaté par notre amie Myrtille de la Convention Vie et Nature.

Lorsque l’on achète et consomme ce genre de produits : œufs, madeleines, mayonnaises… nécessitant élevages de poules et poussins en batterie, pour produire des œufs de façon intensive, qu’est-ce-que cela coûte ? Qu’achetons-nous vraiment ?

Nous achetons: un génocide inhumain de bébés innocents, broyés vivants ou étouffés qui, pourtant , « savent » reculer lorsque c’est leur tour, ressentent la mort et pire : la terreur ! Découvrir l'enquête de L214 en cliquant sur ce lien et signer la pétition : « un animal, pas un déchet » suite au témoignage d’un employé d’un couvoir. (Merci !)

Ce bébé se plaque contre les parois pour se cacher. Il cherche à fuir la mort, mais il n'y échappera pas. Comme ses frères, il se fera broyer vivant ...

Nous achetons : des conditions de vie inconcevables…pour des milliards de poules : déplumées, carencées, cassées psychologiquement et physiologiquement, entassées, mutilées, brutalisées, maltraitées. Les pattes en permanence sur des grilles. De la lumière artificielle, même la nuit, pour forcer les pontes jusqu’à épuisement total des pauvres poules.
Des poules blessées, affaiblies, qui, depuis leur naissance, sont enfermées dans d’épouvantables camps de concentration, sans jamais connaître le jour, le soleil, l’air, la lumière, l’herbe, la terre. Sans jamais pouvoir marcher, étirer leurs ailes, gratter, se percher…
Des cadavres au milieu des vivantes, du stress et de la panique, du désarroi et de la détresse...

La dernière enquête de L214 révèle ces horreurs à l’état brut. Voir la vidéo, pour se rendre compte de la réalité et cesser de se mentir lâchement : cliquer sur ce lien pour accéder à cette enquête et sur celui-ci pour signer la pétition magasins SUPER U : Merci pour elles !

Casiers mobiles départ abattoir.

Manipulations brutales, saisies par les pattes, jetées comme des objets.

Nous achetons: des traumatismes, manipulations, contentions et traitements monstrueux, durant les transports, l’abattoir. Nous achetons l’enfer pour des êtres vivants sensibles.

Des élevages en batterie comme celui du Gaec de Perrat, il en existe partout. Tous les élevages industriels sont des camps de souffrances, de douleurs et d’horreurs. Nous ne pouvons plus dire que « nous ne savons pas ».

Ici, dans celui du Gaec, à l’intérieur de ces sordides hangars, se trouvent environ 200.000 poules pondeuses, 300.000 poulettes (sans compter coqs et poussins) et 500 truies. Suite à l’enquête de L214 et aux images rapportées qui ont fait l’actualité, cet élevage est en cessation d’activité. Nous souhaitons, pour les salariés qui se retrouveront sans emploi, une reconversion digne, pour un travail enfin digne et humain. Un travail qui irait dans le sens du respect du vivant, d’un changement de société pour le bien de tous, humains, animaux, et planète. Nous souhaitons que tous les élevages de la sorte, cessent leur activité d’épouvante et que naisse une économie éthique.

Aujourd’hui, grâce aux témoignages, enquêtes, grâce aux médias et aux réseaux sociaux, des millions de gens à travers le monde prennent conscience de notre inhumanité. De ce qui se cache derrière les produits « traditionnels » et courants que l’on achète, qui nous ont été inculqués comme la base de notre alimentation. Des millions de gens ayant été pourtant, comme nous tous, « conditionnés », ouvrent les yeux et sont touchés par le sort de ces animaux sans défense, prisonniers, sans voix, voués à un sort qui fait froid dans le dos.
C’est ainsi que des milliers de personnes, particuliers et associations, se sont mobilisées, comme un seul homme, aux quatre coins de la France pour faire sortir un nombre maximum de poules de ces camps de l’horreur. Chaque vie compte.
Des milliers de personnes se sont organisées dans l’urgence (covoiturages, relais, dons, véhicules, locaux, solidarité) pour secourir, accueillir et soigner des milliers de poules. N’ayant qu’un seul but, qu’une seule motivation : offrir leur vraie vie à ces animaux rabaissés au rang de machines.
Un fabuleux réseau s’est mis en place de gens qui n’ont pas hésité à braver les kilomètres, heures tardives, fatigue…. Et qui, ne serait-ce que pour une seule vie, une seule poule, ont donné le meilleur d’elles-mêmes. Merci. Espoir d’une humanité meilleure. D’un nouveau monde pour les animaux et nous.
Depuis que la vague des sauvetages a commencé, nous lisons des tas de témoignages bouleversants, montrant que les poules sont sensibles, intelligentes, prêtes à faire confiance, à échanger, à partager.
Qu'elles sont des individus qui réfléchissent et comprennent, s’adaptent et apprennent, et non des objets, non des machines, non des produits.
Beaucoup de poules qui sortent de ces batteries sont vraiment très faibles, fatiguées, blessées. Certaines boitent, d’autres ne peuvent même pas marcher, ont des abcès. Toutes sont déplumées. Les poules blanches ont la crête qui tombe sur leurs yeux, complètement anémiées.
Certaines ne résisteront pas, hélas, malgré les bons soins de leurs sauveurs. Elles auront goûté à une nouvelle vie durant une semaine ou quelques jours seulement, puis ne se réveilleront pas (tels ces déportés, morts de faiblesse extrême quelques jours à peine après la libération des camps…).
Il y en a qui sont carrément en état de choc, sans réaction. Tout change d'un coup, imaginez, le choc pour celles complètement anéanties par leurs conditions de vie ! Elles n'avaient jamais vu la lumière du jour, jamais eu ni herbe ni paille sous leurs pieds, jamais senti l'air naturel, ni écouté les "bruits" de la vie extérieure au hangar, senti les odeurs de la nature, des jardins : certaines sont restées longtemps pétrifiées sans aucune réaction.

Pour surpasser leur état de choc, dû aussi aux traumatismes des manipulations brutales, et de la peur des hommes, là-bas dans leur mouroir, elles ont besoin de gestes lents, doux, de patience, d’être rassurées et remises en confiance.
Elles ne connaissent pas la rampe pour aller au poulailler par exemple, ne connaissent rien !... comme elles n'ont jamais marché, beaucoup n'osent même pas faire un pas. Certaines ont les pattes cassées, rongées par la gale, les ongles si longs qu'elles tombent. Il faut parfois les porter tout doux, les mettre dans le poulailler, les déplacer, pratiquer une rééducation... éviter les chocs, les bruits, les gestes brusques, les cris....

Témoignage Vidéo : Pour la première fois depuis sa naissance en enfer, Lucie est aimée et considérée : cliquer sur ce lien pour voir la vidéo.

TOUS les animaux devraient être libérés ainsi et réhabitués à la VIE, leur vraie vie. Car comment une "humanité", une « civilisation » peut-elle encore en être « là » ?!!...

Pour ne plus acheter ces souffrances et ces tortures, pour continuer à sauver des millions d’êtres sensibles en détresse, nous avons le pouvoir de TOUT CHANGER, en changeant aussi notre consommation : COMMENT CUISINER SANS ŒUFS : quelques suggestions de L214 en cliquant sur ce lien.

Poule sauvée – association Les Pattes du Cœur 01.

LES PETITES MASCOTTES CVN

Gérard CHAROLLOIS, président de la CVN, avait à cœur, lorsqu’il était petit garçon, de se soucier des petits êtres de la nature et de tous les animaux. Il s’inquiétait toujours de savoir « s’ils étaient bien ». Peu importe leur taille, apparence, espèce… Qu’ils soient escargot, salamandre, grenouille, insecte, oiseau, poule… Gérard regardait évoluer l’individu, l’observait et se demandait s’il était suffisamment confortable, s’il ne manquait de rien, s’il avait faim ou froid ou peur, et comment pouvait-il faire, lui, humain, pour améliorer la vie et l’environnement de cet être vivant… que pouvait-il faire pour qu’il soit « bien » et « mieux ».

Les humains devraient, tous, s’inquiéter comme cela du sort et du confort des autres vivants.

Cela devrait être le propre même de l’humanité, sa responsabilité.

La CVN a donc offert de sauver et accueillir des poules, pour qu’elles « soient bien ». Nous avons recueilli 32 poules, carencées et dévitalisées, et leur avons permis de re-vivre, de goûter à la liberté et au confort. C’est une émotion de chaque instant de les voir découvrir les éléments naturels, la possibilité de se déplacer, de se coucher dans la paille, de se délecter d’être dans l’herbe et la terre, de nous suivre comme des toutous, et de nous aimer…. Car « elles savent » !

Des adhérents et sympathisants de CVN souhaitant participer se sont portés volontaires pour adopter d’autres poules. Nous pourrons ainsi opérer d’autres convoyages, car les sauvetages continuent – il est possible de suivre les propositions de covoiturages à partir des cartes publiées sur facebook ici : cliquer sur ce lien.

Pour cela, nous attendons également des nouvelles de l’association L214 qui a prévu de transférer 3.000 poules supplémentaires dans des centres d’accueil de plusieurs régions (attente, pour l’instant, de l’accord du mandataire liquidateur judiciaire).

Images des petites rescapées CVN, à leur libération